Il est le troisième en trois ans. Stéphane Bredin a pris officiellement ses fonctions de préfet du Calvados lundi 21 août. Ce haut fonctionnaire de 46 ans vient remplacer Thierry Mosimann, un "ami depuis dix ans", parti pour gérer la coordination de la sécurité des Jeux olympiques de Paris. Il arrive de l'Indre, de Châteauroux, où il occupait les mêmes fonctions depuis deux ans. Il s'agissait de son premier poste en qualité de préfet.
Deuxième poste de préfet
Originaire de Paris et diplômé de l'École nationale de l'administration (en 2005), Stéphane Bredin est passé par la Cour des comptes avant de rejoindre le ministère de l'Intérieur en 2011, auprès de Michel Bart, Didier Lallemant et Michel Lalande, trois anciens préfets du département du Calvados. Il a ensuite poursuivi sa carrière dans l'administration pénitentiaire, pendant sept ans. Hasard du calendrier, il aura notamment à charge de participer à l'ouverture de la future prison d'Ifs, dans l'agglomération caennaise, à la fin de l'année. Un dossier qu'il connaît bien puisqu'il a "participé au lancement de sa construction" entre 2017 et 2021.
Modestie, proximité, réactivité
S'il arrive avec des convictions bien affirmées, le nouveau préfet du Calvados se repose sur trois piliers essentiels, que sont la modestie, "pour faciliter les relations avec les acteurs du territoire", la proximité, "pour créer des relations et rencontres sur le terrain" et la réactivité car "c'est ce que nos concitoyens attendent de la part de l'État".
80e anniversaire du D-Day
S'il est au stade de découverte du territoire, Stéphane Bredin entend bien prendre en charge plusieurs dossiers prioritaires. À commencer par l'organisation du 80e anniversaire du D-Day, en juin 2024. Pour celui qui est pleinement intégré dans l'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 depuis un an et demi - les épreuves de tir ont lieu à Châteauroux -, son arrivée à ce poste est loin d'être anodine. "Je trouve rapidement mes marques. C'est relativement similaire aux JO en termes de logistique et de sécurité."
Autre enjeu de taille : les violences intrafamiliales. Alors que ce sujet était pris très à cœur par son prédécesseur, Stéphane Bredin entend lui aussi en faire une priorité. "J'ai beaucoup travaillé sur ce sujet. J'ai notamment participé au déploiement du bracelet anti-rapprochement en 2019, explique-t-il. On a beaucoup tardé dans la prise de conscience de ce phénomène, notamment auprès des enfants. C'est une priorité d'agir dans les années qui viennent."
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