Oumar N., le suspect de 18 ans mis en examen et placé en détention depuis vendredi 11 août après des actes de torture et un viol barbare commis sept jours plus tôt sur une femme de 29 ans dans le centre-ville de Cherbourg, avait déjà été condamné à cinq reprises par le juge des enfants et le tribunal pour enfants pour des faits d'attente aux biens et de violences. L'annonce a été faite lundi 14 août dans la soirée par le parquet de Coutances.
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Une procédure d'agression sexuelle sur sa sœur de 12 ans
Une procédure de viol sur mineur en 2019 avait été classée sans suite par le parquet un an plus tard, l'infraction n'étant pas suffisamment caractérisée. Une autre procédure d'agression sexuelle à l'encontre de sa sœur de 12 ans est actuellement en cours d'enquête "sans qu'il ne soit possible à ce stade de déterminer si ces faits sont ou non établis".
Le suspect aurait aussi 17 mentions au Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), fichier qui recense notamment les personnes mises en cause et les victimes dans les affaires pénales.
Le suspect aurait aussi 17 mentions au Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), fichier qui recense notamment les personnes mises en cause et les victimes dans les affaires pénales. La jeune femme de 29 ans, elle, était toujours entre la vie et la mort lundi 14 août. Selon TF1, les atrocités auraient été commises dans un appartement d'immeuble situé rue de l'Ancien quai, près des tribunaux et du bureau de poste.
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Une cellule psychologique ouverte à l'hôpital
Par ailleurs, face à la barbarie du viol, une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'hôpital Pasteur à Cherbourg. Des soignants ayant pris en charge la victime et ayant été marqués ont pu être vus par l'un des deux psychologues présents au sein de l'établissement. Ce dispositif de soutien psychologique a été exceptionnellement renforcé à la suite de ce viol.
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Encore un bien sous tous rapport 17 mentions c'est peu ! il faut rétablir la peine de mort pour des individus de ce genre cela fera réfléchir ceux qui aurait idée de faire pareil
J'ai une fille de l'age de cette jeune femme
Je suis horrifiée.
Quand je lis ce qui est relaté par la presse écrite (uniquement) j'ai HONTE. Honte de cette justice de series B qui a eu connaissance 17 fois des agissements de ce monstre et qui l'a relâché ... et qui en relâchera d'autres.
J'ai une profonde empathie pour cette jeune femme, ses proches et le personnel médical pour autant personne n'ira brûler voitures, commerces .... il est certainement préférable de parler d'autre chose.
Quelle honte, quelle misère ce pays !