Comment s’annonce la saison qui se profile ?
“Plutôt bien, et même très bien pour les mois de mai et juin : nous aurons beaucoup de visiteurs tant au niveau des scolaires que des tours opérateurs. Pourtant, nous avons craint que la conjoncture internationale ne nous soit défavorable.”
La fréquentation est-elle identique à celle de l’année dernière ?
“Nous sommes en légère progression par rapport à l’an passé. Au mois d’avril, nous avons accueilli en moyenne, à l’office de tourisme, 1 200 personnes par jour. De manière générale, nous constatons une hausse de 9 % des touristes venant de pays européens, et de 31 % sur les longs courriers (USA, Canada, Japon...)”
Rouen attire-t-elle autant les Français que les étrangers ?
“Les Français sont plus nombreux à venir cette année qu’auparavant, certainement à cause de ce qui se passe en Afrique du Nord. Ils partent moins volontiers en Tunisie, au Maroc ou en Egypte, par exemple, et privilégient des destinations plus proches. Nous avons noté que les visites que nous proposons comme les “15h, partez, découvrez...” fonctionnent très bien. Leur fréquentation a doublé par rapport à l’année dernière. Concernant les touristes étrangers, ce sont les Japonais qui sont nos premiers clients, au niveau des groupes.”
La notoriété du festival Normandie Impressionniste a beaucoup fait pour Rouen. Que proposez-vous cette année pour animer la ville ?
“Il est évident que ce festival a eu un impact considérable sur Rouen, même si on peut difficilement le mesurer. Il a également été l’occasion pour un grand nombre de découvrir une ville dont ils avaient entendu parler mais qu’ils n’avaient pas forcément pris la peine de visiter.
Même si ‘Normandie Impressionniste’ n’est pas renouvelé cette année, nous fêtons le 1100e anniversaire de la Normandie. Il y a également les terrasses du jeudi, pour ne citer que cette manifestation. Aujourd’hui, c’est un événement qui fait venir du public.”
Quels projets avez-vous pour Rouen ?
“Nous assurons la promotion de la ville à travers le globe et nous nous ouvrons à de nouveaux pays. Nous travaillons de concert avec l’ADEAR (Agence de développement économique de l’agglomération rouennaise) pour diversifier nos offres. Nous désirons, en effet, nous ouvrir à d’autres horizons, en faisant contruire un bureau des congrès dont le but sera de promouvoir Rouen comme ville de tourisme d’affaires et de rencontres professionnelles. Depuis le début de l’année nous travaillons également avec le port de Rouen, afin de prendre en main la promotion et le développement de croisières.”
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.