Tout a commencé dans les années 70, lorsqu’un médecin hospitalier et un inspecteur spécialisé se sont penchés sur le problème de la scolarisation des enfants malades. De là est née au CHU une école spécifique, dépendante du rectorat mais partie intégrante de l’équipe soignante, permettant à ces enfants de continuer leur scolarité.
Ils sont cinq enseignants à animer l’école à l’hôpital. “Les personnes qui enseignent ici le choisissent et suivent une formation spéciale, souligne Sylvie Luce, directrice de l’école à l’hôpital.
“Des moments durs”
“Nous sommes d’abord des psycho-pédagogues qui aidons les enfants à se rendre disponibles pour cet apprentissage.” Ces jeunes patients sont touchés par différents maux, d’une scoliose au cancer, en passant par une tentative de suicide.
“Il y a des moments durs. Souvent, les enfants en fin de vie demandent à suivre les cours jusqu’au bout.”Les résultats ne sont donc pas une fin en soi. “Notre travail est de raccrocher ces enfants, ces adolescents au monde extérieur et de leur donner un projet de vie. Nous sommes en contact avec les écoles d’origine pour adapter notre apprentissage. L’école à l’hôpital est un rappel de la normalité et place les enfants dans une dynamique d’évolution et d’avenir.” Ces cours, qui sont toujours prescrits par le médecin, deviennent un moyen d’oublier un moment la maladie et de voir plus loin. “L’école à l’hôpital se situe dans une démarche de soins. Les enseignants participent aux réunions de l’équipe soignante, pour s’inscrire dans une prise en charge globale de ces enfants.”
Malheureusement, du fait des restrictions budgétaires, certains de ces postes risquent d’être supprimés.
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