Il a quitté son bureau d’ingénieur pour un plan de travail, troqué son ordinateur et ses chiffres pour ceindre le tablier blanc et coiffer la toque de pâtissier. Cela pourrait passer pour un pari fou pour qui n’aurait pas vu Lucas Troncy en cuisine, absorbé dans l’élaboration d’une pâtisserie. Pourquoi ce revirement à 360° ? “ Après avoir étudié pendant trois ans à Central Paris, je suis devenu ingénieur. Au bout de 5 ans de métier, j’en avais déjà assez. J’ai mis du temps à me rendre compte pourquoi : je n’aimais pas ce que je faisais.”
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Entre vouloir changer de profession et se lancer dans un CAP de pâtisserie, il y a une marge. Cet ancien centralien, après réflexion, a tranché. “Ca a été dur de franchir le pas.Il faut être sûr de soi pour changer aussi radicalement d’orientation. C’est vrai que tout petit j’aimais cuisiner, mais il y a une différence entre aimer cuisiner pour son plaisir et en faire son métier. Lorsque j’ai décidé de changer de profession, et que j’ai cherché ce que j’aimais faire, la gastronomie était une constante. J’ai toujours été intéressé par la gastronomie en général, et j’aime bien manger ! Comme j’ai toujours eu un faible pour le sucré je me suis tourné vers la pâtisserie.”
Pour celui qui travaillait, il y a peu, dans le gaz naturel, le côté ‘inutile’ de son nouveau métier n’est pas pour lui déplaire. “La pâtisserie n’est pas indispensable, on peut très bien vivre sans. Mais c’est une petite chose qui donne du plaisir aux gens. Et être la personne qui le leur apporte, je trouve ça plutôt sympathique !” Prochaine étape : le CAP. “Après je continuerai ma formation dans une boulangerie-pâtisserie. A terme je souhaite me mettre à mon compte.” Son idée du métier ? “Offrir à mes clients, des produits qui leur parleront, qui feront référence à leur passé.”
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