Jeanne Cornilleau, 36 ans, est saint-loise d'origine. Depuis cinq ans, elle vit en Colombie, dans le désert de La Guajira, où elle a fondé la marque Mazonia. Elle vend des sacs en tissu, crochetés par des femmes du peuple amérindien Wayuu. La créatrice voulait une marque plus éthique, qui rémunère au juste prix les femmes qui tissent ces sacs.
Jeanne Cornilleau travaille avec des femmes qui tissent des sacs colombiens, des mochillas.
Elle a été un temps styliste pour une grande marque de "fast fashion", mais ce système l'a dégoûtée. "Je me suis retrouvé nombre de fois dans des usines qui font froid dans le dos. Et je me suis dit que je ne pouvais pas faire partie de ça", explique-t-elle. Pour se retrouver et voir ce qu'elle voulait vraiment faire, elle est allée en Amérique du Sud, et le déclic a eu lieu.
La rencontre de Jeanne avec le peuple Wayuu
Jeanne Cornilleau n'imaginait pas prendre un tel chemin dans sa vie. Maintenant, elle souhaite témoigner que de Saint-Lô, on peut conquérir le monde.
De Saint-Lô au monde entier témoigne Jeanne Cornilleau
La Normandie reste importante pour la trentenaire. Saint-Lô a participé à son choix de carrière et de ce qu'elle veut pour sa marque. "Si je suis en Colombie à faire ce que je fais, c'est clairement parce que ma grand-mère avait un magasin de confection avec mon grand-père. Et que je l'ai vue coudre depuis toute petite. C'est elle qui m'a ouverte à ce métier", affirme Jeanne Cornilleau.
La créatrice est également attachée à la gastronomie normande. Quand elle rentre, elle se précipite sur les fromages et en embarque au retour. Elle essaie aussi de refaire et garder des recettes. "Même si c'est sympa et agréable de vivre loin et au soleil, il y a des choses qui manquent quand même", conclut-elle.
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