Depuis mardi 27 juin et la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, des violences urbaines ont éclaté partout en France. Caen et son agglomération n'y ont pas échappé. À Hérouville-Saint-Clair par exemple, la salle polyvalente du quartier de la Grande Delle a été saccagée, tout comme le pôle animation et jeunesse. À l'appel de l'Association des maires de France, un rassemblement devant la mairie avait lieu ce lundi 3 juillet. Environ 120 habitants se sont mobilisés en soutien au maire, Rodolphe Thomas, qui, pris par l'émotion, n'a pas pu terminer la lecture d'une lettre. L'une de ses adjointes a pris le relais. Les habitants, scandalisés par les violences urbaines, étaient à l'applaudimètre à la fin du discours. "C'est gravissime. La jeunesse refuse le vivre ensemble. Il faut faire nation", explique Xavier Delbeque, un habitant de la commune. Habitante du quartier du Grand Parc, où les émeutes ont éclaté, cette retraitée est inquiète. "À Hérouville, on fait beaucoup pour les jeunes. Quand je vois qu'ils cassent, ça me révolte, dit-elle. J'ai des invités qui doivent venir à la maison la semaine prochaine, ils ont peur !"
Environ 300 citoyens et élus se sont rassemblés devant l'hôtel de ville de Caen. - Louis Grignard
La ville de Caen a aussi été touchée, notamment les quartiers de la Guérinière et la Grâce de Dieu. Lundi, 300 élus et citoyens se sont réunis sur le parvis de l'hôtel de ville. Un retour au calme a été constaté dans le département depuis le week-end dernier.
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