L'Association des maires de France avait appelé à se rassembler devant les mairies, lundi 3 juillet à 12 heures. À Alençon, ils étaient 210 habitants face notamment au maire, Joaquim Pueyo, ses élus municipaux, la sénatrice Nathalie Goulet, et la députée Chantal Jourdan. Une mobilisation organisée en soutien à Vincent Jeanbrun, maire de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, à la suite de l'attaque de son domicile familial dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, en marge des violences urbaines pour protester contre la mort de Nahel. Des rassemblements ont également eu lieu dans les villes d'Argentan et de L'Aigle.
Un retour au calme dans le département
Une Marseillaise a été entonnée après le discours du maire alençonnais. Ce rassemblement a aussi permis à certains d'élever la voix contre les violences urbaines qui touchent actuellement l'ensemble du territoire français. "Je trouve ça important de montrer que tout le monde n'est pas d'accord avec ce qu'il se passe en ce moment", explique une habitante, qui se dit "scandalisée".
Aucun fait de violence urbaine n'a été constaté dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet dans l'Orne. Ce bilan "s'inscrit dans une dynamique de retour au calme dans le département", écrit la préfecture dans son communiqué. Elle précise que des moyens très importants ont encore été mobilisés pour prévenir les violences urbaines et seront maintenus pour les nuits à venir. 31 policiers, 26 sapeurs-pompiers et 47 gendarmes sont engagés sur tout le département.
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