C'est directeur du festival serein qui nous accueille vendredi 30 juin devant le château de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair. Face à Paul Langeois, des centaines de tuyaux, de câbles et d'éléments de structures en tout genre. Des engins de chantier et des camions circulent toutes les deux minutes, il y a du bruit, des dizaines et des dizaines de visages différents. Ça fourmille de partout. Et pour cause, dans quelques jours, tout devra être prêt pour que la fête soit totale au festival Beauregard.
"Nous sommes arrivés depuis le 12 juin. Nous avons eu un temps clément, c'est toujours plus agréable", se réjouit-il. La pression commence à monter, mais il sait ses équipes "rodées". Tout sera prêt à temps. D'abord, les techniciens ont profité de la place sur le domaine pour "passer les câbles dans les arbres, installer les guirlandes lumineuses, passer les tuyaux de plomberie, mettre en place le réseau internet…" Place ensuite à la mise en place des structures : les chapiteaux, les tentes, les loges et autres. "Il faut câbler le tout, amener l'électricité", explique Paul Langeois. Et enfin, en dernier lieu, la mise en place des scènes, prenant une sacrée place sur le site.
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Le gros morceau
"La scène Beauregard vient des Solidays, à Paris, alors que la scène John était au Rock in Évreux", renseigne le directeur. C'est Charles Thouroude qui est le chef monteur de cette dernière. "Il s'agit d'une scène mobile : le plateau principal de 256 m2 tient sur un camion et se déploie de manière hydraulique", explique-t-il. Il aura besoin de trois jours à peine avec son équipe composée de "onze mecs" pour faire tenir debout la structure pesant au moins une centaine de tonnes.
Tout le monde est sur le pont pour monter les structures.
Une épreuve compliquée ? Pas tant que ça. "Chacun sait ce qu'il a à faire, nous sommes habitués, et puis l'équipe locale, on commence à la connaître, à bien savoir comment travailler avec. Ça fourmille de partout ici mais ça marche très bien. C'est une vraie petite usine !", s'exclame Charles Thouroude. "C'est vrai que c'est une sorte de lego grandeur nature, s'amuse Paul Langeois face au travail d'emboîtement des hommes sur le chantier. Mais ce n'est pas un jeu pour eux, c'est très fatigant."
De l'effervescence à Beauregard !
Des scènes plus grandes à l'avenir ?
Et si nous vivions les dernières heures des scènes John et Beauregard ? C'est une possibilité évoquée par le patron du festival. "Les fiches techniques des artistes que nous recevons sont de plus en plus contraignantes. Quand un groupe joue, derrière on prépare déjà la scène du suivant. Avoir plus de place et des scènes plus grandes ne serait pas du luxe pour avoir des zones de travail supplémentaires et stocker", explique-t-il.
La grande roue de Beauregard est déjà en place. Les engins de chantier devraient bientôt déguerpir !
Un travail de tous les jours jusqu'au coup d'envoi
Monter les scènes, c'est important, mais il y a tout le reste ! Et pour cela, il faut des techniciens polyvalents. Maël Gourmelon, spot lumineux en main, va de tâche en tâche. "Hier, je posais des boules dans un arbre, je coupais des branches. Là, je dois poser des éclairages, peut-être qu'on me demandera ensuite de raccorder un frigo !", énumère avec le sourire celui qui contribue à la bonne tenue du festival. Comme lui, ils sont des centaines à s'activer et à apport leur pierre à l'édifice.
Certains prennent de la hauteur pour monter la scène Beauregard.
Allez, plus que quelques jours de travail, et la fête pourra commencer. Mais après, il faudra déjà tout démonter !
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