Les faits se sont déroulés dans la soirée du samedi 17 juin. Un groupe de cinq personnes, dont certains appartenant à l'ultra droite, a été interpellé et placé en garde à vue pour des violences dans le centre-ville de Rouen. Leur garde à vue est désormais levée, "et l'enquête se poursuit pour établir les responsabilités de chacun des principaux protagonistes de la scène de violence", indique Frédéric Teillet, le procureur de la République de Rouen, dans un communiqué.
Le magistrat précise qu'en l'état actuel de l'enquête, "il résulte que ces faits sont l'aboutissement d'un conflit entre deux individus, l'un des membres du groupe de cinq personnes, mineur et résidant dans le nord de la France, et un habitant de Rouen". Aucun caractère raciste ou xénophobe n'est établi.
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Un conflit sur les réseaux
Le conflit serait plutôt né sur les réseaux sociaux. Toujours selon le parquet, le mineur serait rentré en contact de façon provocatrice avec l'amie de l'homme résident à Rouen. "Les deux hommes se sont insultés, menacés et donné rendez-vous pour en découdre, tout ceci via Instagram."
C'est ce qui a donné les violences de samedi soir, avec couteau et bombe lacrymogène. L'un des quatre amis qui accompagnait le mineur y a participé et tous ont été placés en garde à vue.
Le parquet précise également que l'appartenance à l'ultra droite de trois des membres de ce groupe est établie, mais que ce n'est pas le cas pour les deux autres. Aucun lien entre les violences et cette appartenance à l'ultra droite ou la présence du rappeur havrais Médine le même soir aux concerts de l'Armada n'est établi, comme cela a pu être rapporté dans un premier temps.
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