Au bord de la plage d'Agon-Coutainville, on les repère assez vite. Avec leur t-shirt jaune vif, les sauveteurs du SDIS, le Service départemental d'incendie et secours, détonnent. Il faut dire que la saison commençant le samedi 1er juillet, les plagistes sont encore peu nombreux. Mais pour les surveillants de plage, l'heure est à l'entraînement et à la réactualisation des bonnes pratiques. Les mises en situation s'enchaînent pour la dizaine de jeunes.
Une remise à niveau qui fait du bien
S'ils ont tous au moins une saison d'expérience, la plupart des sauveteurs sont étudiants et n'ont donc pas pratiqué depuis plusieurs mois. Une remise à niveau essentielle donc, pour Fabien Juhel, chargé de formation du SDIS, qui surveille ses troupes, chapeau vissé sur la tête. Puisque les sauveteurs sont saisonniers, il estime qu'il faut "remettre l'ensemble des automatismes qu'ils ont pu acquérir en œuvre" avant de repartir sur le terrain.
Reportage Sauveteurs Agon-Coutainville
Même constat pour Marion Larsonneur. Sauveteur depuis un an, la jeune femme de 18 ans confie qu'au début de la saison, "on a l'impression qu'on oublie tout", mais que les entraînements font rapidement revenir les connaissances et les automatismes.
Un vaste réseau de surveillance des plages
Dans la Manche, les sauveteurs du SDIS couvrent cet été 18 postes de secours en bord de mer, sur un total de 30 sites. C'est la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer, qui est chargée de gérer les 12 postes restants. L'été dernier, 13,3 millions de personnes avaient visité la Manche, et les sauveteurs devraient avoir à nouveau fort à faire pour la saison 2023.
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