Sa mission est double. D’un côté, il fabrique, intègre et installe des radars du Contrôle du trafic aérien, permettant 24 heures sur 24 aux contrôleurs aériens de guider les avions au décollage et à l’atterrissage. De l’autre, il conçoit et fabrique aussi “des sous-ensembles électroniques radars pour applications civiles et militaires. Très sophistiqués, ils sont utilisés pour émettre et recevoir des signaux à très haute fréquence, ce qui permet d’assurer la détection de toutes sortes d’objets (avions, hélicoptères, véhicules)”, explique Philippe Eudeline, directeur du site et président de la filière Normandie AéroEspace.
Le centre emploie 300 personnes, dont plus de 200 ingénieurs et techniciens de pointe, dont certains sortent de l’université de Rouen ou de l’ESIGELEC. “Le site est classé “sensible” et donc à accès limité, précise son directeur. Pour certains programmes, le personnel doit être habilité “sécurité défense” ou “confidentiel défense” . Des formations spécifiques sont réalisées pour le sensibiliser aux risques liés à l’espionnage industiel”. On ne badine pas avec les équipements militaires.
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