"Je regardais les étapes du Tour avec mon papi, puis je partais ensuite faire du vélo quand c'était terminé", se remémore Laura Silande. Voilà comment elle a plongé dedans. Âgée de 22 ans, cette habitante de Mouen possède un palmarès sportif bien fourni, avec notamment cette participation aux Championnats de France de cyclisme sur route, aux côtés de noms clinquants. Toutefois, ce n'est pas sur un vélo qu'elle s'apprête à participer à son second Tour de France, mais plutôt à bord d'une 2 CV, avec la célèbre et attendue caravane.
"On vit à fond cette aventure"
"On ne le voit pas derrière notre télé, mais l'engouement pour la caravane est fou", assure la jeune étudiante en événementiel. Mais attention, en faire partie, c'est du travail. "Toute la journée il faut sourire, et on prend le vent, c'est très fatigant, explique-t-elle. On vit dans une bulle pendant trois semaines et on a le temps de rien. L'an passé, je ne pouvais presque pas donner de nouvelles à mes proches". Bon, il y a quand même des côtés sympas. "Quand on fait le tour du pays, on prend le temps de regarder, de profiter des paysages magnifiques". Et puis, suivre le Tour, c'est aussi l'occasion d'être nourri, logé, et l'impression de partir en colonie. "On vit à fond cette aventure, à tel point que j'ai eu besoin d'une semaine pour m'en remettre l'an passé !" De quoi aussi de s'offrir quelques soirées endiablées, surtout "les veilles de jours de repos", quand la caravane ne décolle pas. Mais attention, chaque matin avant de prendre la route, "il y a des contrôles d'alcoolémie", alors pas d'excès.
Ses conseils pour récupérer des goodies
C'est au moment d'arpenter les sinueuses routes de montagne, et notamment les 21 virages de l'Alpe d'Huez, que Laura Silande a pris la pleine mesure du succès populaire. "La foule est impressionnante, il faut le voir pour le croire", s'exclame-t-elle. La montagne, pourvoyeuse aussi de moments de frayeur, comme lors de cette ascension dans le Massif central. "Le chauffeur avait calé, c'était l'angoisse. Heureusement, des spectateurs ont poussé la 2 CV pour nous aider." Des spectateurs à l'affût de tous les objets que peut distribuer Laura Silande. Travaillant pour la marque Cochonou, elle envoie des saucissons ou autres goodies au succès fou. Et quand il y a rupture de stock, les déçus sont nombreux. Alors pour maximiser vos chances de repartir avec le fameux bob si vous croisez le peloton cet été, voici ses conseils. "Quand j'y arrive, je vise les enfants et ceux qui se font remarquer par une pancarte ou un déguisement original." Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
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