“Ma soeur en avait reçu un à Noël... elle a fini par me le confisquer !”, se souvient Benoît Fontaine. Puis il a dû attendre ses 17 ans pour réussir enfin à le finir. “Je faisais du camping avec des amis. Un copain savait le faire en entier et me l’a appris. On a commencé à se chronométrer, je me suis entraîné et au bout d’un mois, je le battais”.
Très vite, Benoît Fontaine se prend au jeu du petit cube multicolore.Sur internet, il cherche des formules, des techniques pour aller plus vite, toujours plus vite. Il s’oriente vers la compétition, fait les championnats de France et d’Europe et établit son meilleur temps à 16,27 secondes. Seize secondes pour débrouiller les six couleurs : un exploit, diront les néophytes. Mais au regard du record de 6,24 secondes, actuellement détenu par un jeune Australien, la marge est suffisante pour les années à venir...
Toute une collection
Avec une moue de challenger insatisfait, l’étudiant en mathématiques et informatique de 24 ans, n’en a toujours pas fini avec le Rubik’s cube “Ca me détend entre deux révisions, ou dans le train”. Seul, face à son casse-tête, oubliant le temps où il cherchait encore à impressionner. Sur la table, il étale, méthodique, sa collection. “Les cubes sont désignés par le nombre de carrés de côté”, explique-t-il.
Vous connaissiez le 3x3x3 ? Peut-être pas le 2x2x2, le 5x5x5 ou encore le Pyraminx, le Megaminx et le Square One, un hybride coriace de triangles et de trapèzes... Piquant au hasard dans le lot, il concède enfin une petite démonstration et fait sautiller le cube entre ses doigts comme un film en accéléré. “Il faut juste un peu d’habileté, le sens de la logique”. Certes. Il n’empêche que sa sœur, elle, n’arrive toujours pas à le terminer...
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