Du nouveau dans l'affaire de l'agression du maire de Pont-Hébert Michel Richomme. Vendredi 9 juin, le représentant politique a été agressé par un homme de 38 ans. Grâce à l'intervention des gendarmes, il a été placé en garde à vue pour "violence sur personne dépositaire de l'autorité publique, outrage et rébellion", a-t-on appris dans un communiqué du procureur de la République de Coutances, Michaël Giraudet.
Il était déjà connu de la justice
Selon le parquet, l'homme de 38 ans était "déjà connu de la justice et des services de la gendarmerie, il faisait l'objet depuis plusieurs années d'une mesure de protection de majeur ainsi que d'un suivi psychiatrique". Samedi 10 juin, il a été présenté à la magistrate de permanence du parquet de Coutances "dans le cadre d'une procédure de comparution à délai rapproché". Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente du jugement qui aura lieu le 17 juillet 2023.
Une interdiction de paraître à Pont-Hébert
Dans ce contexte, il lui est interdit, selon le communiqué du parquet, "de paraître à Pont-Hébert et d'entrer en contact avec Monsieur Michel Richomme". Il a également "l'obligation de suivre les soins que requiert son état". S'il ne respecte pas ces interdictions et obligations, il pourrait être incarcéré. Le mis en cause, qui bénéficie toujours de la présomption d'innocence et dont l'abolition ou l'altération du discernement devront être établies par expertise, encourt une peine de trois ans d'emprisonnement.
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