Un nouveau mammographe sera mis en service lundi 12 juin, à l'hôpital Jacques Monod de Montivilliers, dans l'agglomération du Havre. "Il s'agit d'une machine à la pointe au niveau mondial, avec la technologie de mammographie la plus évoluée qui soit", selon le groupe hospitalier public.
Cet outil, qui représente un investissement de 300 000 euros, va permettre d'améliorer la qualité des images lors des dépistages de cancers du sein. D'ici l'automne prochain, associé à divers logiciels et couplé à l'intelligence artificielle, il montera davantage en puissance. "Il y aura par exemple un logiciel pour la tomosynthèse qui permet de balayer l'ensemble du sein avec des coupes plus fines, on pourra également réaliser des ponctions, qui devaient jusqu'ici être réalisées dans un autre centre", détaille le Dr Farzaneh Quieffin, médecin-radiologue.
Dr Quieffin
Pour les cas complexes, des angiomammographies pourront également être pratiquées. Cette technique consiste à injecter des produits de contraste permettant de mieux desceller une anomalie dans les seins où la quantité de graisse est moins dense.
Un espace "cocon" pour les mammographies
L'arrivée de cette machine coïncide avec la réorganisation de l'espace dédié aux mammographies au sein du service d'imagerie de l'hôpital. "Ce type d'examen est un moment extrêmement désagréable et stressant pour les femmes. Nous avons créé une aile dédiée à ces patientes, dans une ambiance plus apaisée, silencieuse", poursuit le médecin. L'aile a en outre été dimensionnée pour accueillir un éventuel second mammographe à l'avenir.
Dr Quieffin
L'équipe s'est aussi étoffée avec cinq médecins radiologues et huit manipulatrices radio spécialement formées à la mammographie.
Le dépistage du cancer du sein est préconisé tous les deux ans, pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Avec cette nouvelle machine, le service havrais devrait réaliser une cinquantaine d'examens par semaine.
Cap vers la Transat !
Ce projet se construit sous l'égide de la fondation Jacques Monod, en association avec le dispositif Cap pour Elles, dans le cadre de la transat Jacques Vabre. Les navigatrices Pamela Lee et Tiphaine Ragueneau, qui disputeront la course à l'automne prochain, s'associent ainsi à la fondation Jacques Monod, pour une recherche commune de sponsors. Tout un symbole. "Le courage des femmes qui se lancent dans le traitement contre le cancer du sein est équivalent au courage de ces deux femmes qui vont traverser l'Atlantique", estime le Dr Quieffin.
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