Une triple visite ministérielle a eu lieu ce vendredi 9 juin. Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation, se sont rendues au matin au campus 2 de l'Université de Caen pour rencontrer des étudiants et lycéens en formation dans la filière du nucléaire. "Pourquoi avez-vous choisi de vous orienter dans cette filière, souvent méconnue ?", questionne l'une des trois ministres. Tour à tour, les élèves témoignent.
A l'Université de #Caen, les ministres Sylvie Retailleau, Agnès Pannier-Runacher et Carole Grandjean, échangent avec des étudiants qui suivent des études dans le #nucléaire #formation #avenir #Normandie #EPR pic.twitter.com/59hra8SrmU
— Tendance Ouest (@tendanceouest) June 9, 2023
100 000 emplois dans 10 ans
Florent Bartissol est originaire du Sud. À 22 ans, il vient de terminer un BTS environnement nucléaire à Dieppe. Il a découvert le milieu du nucléaire au lycée. "Quand j'ai découvert les technologies utilisées pour produire de l'énergie électrique, j'ai vite été intéressé." Son avenir est très clair. Il rêve de devenir pilote de réacteur. Il est aussi rassuré par la sécurité de l'emploi du secteur.
Les lycéens et étudiants intéressés par le nucléaire
D'ailleurs, l'État projette de créer entre 6 000 à 10 000 emplois par an pour atteindre 100 000 personnes à embaucher dans dix ans.
Pilote de réacteur, chaudronnier…
La diversité des métiers du secteur rassure aussi sa camarade de classe. "Le développement des EPR prouve que c'est un métier d'avenir. Dans une centrale, il y a plus de cent métiers", souligne Perrine Parmentier, 20 ans, qui devrait intégrer à la rentrée prochaine une entreprise de radioprotection à Penly, en ex-Haute-Normandie.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, se sont rendues à l'Université de Caen ce vendredi 9 juin.
Certains étudiants sont pris de passion beaucoup plus jeunes. C'est le cas de Mathis Brisset. Lycéen en terminale, filière Technicien chaudronnerie industriel (TCI), le jeune homme a eu le déclic lors d'une visite à l'EPR de Flamanville, dans la Manche. "Voir la grandeur des lieux et les réacteurs m'a donné envie."
Techniciens, ingénieurs… Les besoins seront très nombreux dans la région. En Normandie, 42 millions d'euros vont être consacrés à former les jeunes aux métiers du nucléaire.
Dans l'après-midi, les trois ministres ont poursuivi leur visite sur le site du Grand accélérateur national d'ions lourds (GANIL) à Caen, un équipement unique en Europe sur la recherche dans le nucléaire.
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