Autrement dit, sa mise en perspective face à la préservation de l'environnement. Si ce thème apparaît pleinement légitime, il n'est cependant pas nouveau. Sauf qu'aujourd'hui, lorsqu'ils invoquent la «voiture propre», les constructeurs veulent surtout parler des voitures électriques... Enfin du concret !
A la 63e édition du Salon de Francfort, tout sest donc passé comme si la voiture électrique allait sintroduire en quadrichromie dans toutes les prochaines brochures commerciales des marques automobiles ! Comme si elle était la solution absolue. Mais rien nest moins sûr ! Sans aller jusquau fond du débat, deux observations simposent. Dabord, que la traque au gaz à effet de serre ne se borne pas à faire rouler un maximum dautos à émission zéro; le «bilan carbone» impose aussi de se préoccuper de ce qui se passe en amont. Et là, de deux choses lune : ou lélectricité est dorigine nucléaire, et donc «propre» au regard de la problématique CO2, mais les populations de lEurope ne veulent généralement plus en entendre parler. Soit elle est produite par des centrales thermiques, tout ou partie, et avant déclarer la propulsion électrique vertueuse côté carbone, les calculs simposent pays par pays Deuxièmement, lauto électrique décrite à Francfort est du type «plug-in», qui se recharge chez soi en rentrant de sa journée de travail. Or, entre le rêve et la réalité, ce pourrait bien être le grand écart. Car, en supposant une croissance relativement rapide du taux déquipement à moyen terme, que se passera-t-il lorsque des foules entières dusagers voudront recharger leurs batteries au même moment et au cur de lhiver ?
Il y a bien dautres incertitudes. Par exemple, les batteries au lithium-ion, cest a priori formidable, mais vue la rareté du produit de base, détenu aujourdhui à 40 % par une Bolivie soucieuse de sauvegarder ses intérêts économiques, le prix du lithium a carrément décuplé depuis que lindustrie de la téléphonie portable, puis de lautomobile, sy intéressent. Finalement, parallèlement à larrivée sur le marché de voitures électriques au compte-gouttes, ce sont bien les voitures hybrides, associant moteur thermique et appui électrique, qui vont vraiment faire avancer le dossier «CO2» dans les mois qui viennent. Toyota, pionnier incontesté dans ce domaine, vient ainsi de dépasser les deux millions de véhicules hybrides vendus.
A la 63e édition du Salon de Francfort, tout sest donc passé comme si la voiture électrique allait sintroduire en quadrichromie dans toutes les prochaines brochures commerciales des marques automobiles ! Comme si elle était la solution absolue. Mais rien nest moins sûr ! Sans aller jusquau fond du débat, deux observations simposent. Dabord, que la traque au gaz à effet de serre ne se borne pas à faire rouler un maximum dautos à émission zéro; le «bilan carbone» impose aussi de se préoccuper de ce qui se passe en amont. Et là, de deux choses lune : ou lélectricité est dorigine nucléaire, et donc «propre» au regard de la problématique CO2, mais les populations de lEurope ne veulent généralement plus en entendre parler. Soit elle est produite par des centrales thermiques, tout ou partie, et avant déclarer la propulsion électrique vertueuse côté carbone, les calculs simposent pays par pays Deuxièmement, lauto électrique décrite à Francfort est du type «plug-in», qui se recharge chez soi en rentrant de sa journée de travail. Or, entre le rêve et la réalité, ce pourrait bien être le grand écart. Car, en supposant une croissance relativement rapide du taux déquipement à moyen terme, que se passera-t-il lorsque des foules entières dusagers voudront recharger leurs batteries au même moment et au cur de lhiver ?
Il y a bien dautres incertitudes. Par exemple, les batteries au lithium-ion, cest a priori formidable, mais vue la rareté du produit de base, détenu aujourdhui à 40 % par une Bolivie soucieuse de sauvegarder ses intérêts économiques, le prix du lithium a carrément décuplé depuis que lindustrie de la téléphonie portable, puis de lautomobile, sy intéressent. Finalement, parallèlement à larrivée sur le marché de voitures électriques au compte-gouttes, ce sont bien les voitures hybrides, associant moteur thermique et appui électrique, qui vont vraiment faire avancer le dossier «CO2» dans les mois qui viennent. Toyota, pionnier incontesté dans ce domaine, vient ainsi de dépasser les deux millions de véhicules hybrides vendus.
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