Dans la Manche, à chaque territoire sa cohabitation entre humains et animaux. Voici quelques conseils pour que ces rencontres ne soient plus sources de stress.
Les vipères aspics, plus craintives qu'on ne le pense
À Bréville-sur-Mer, les habitants doivent cohabiter avec les vipères aspics, nichées dans les dunes. L'espèce est protégée, il est donc interdit de tuer ces animaux. Normalement, vous n'aurez pas à le faire : ce serpent est très craintif et fuit l'homme.
Plusieurs conseils néanmoins si vous tombez sur un spécimen : restez calme, laissez-le passer son chemin. Changez d'itinéraire si vous en avez le choix, car la vipère n'est peut-être pas seule. En règle générale, si vous vous promenez dans un coin propice, emportez un bâton pour taper le sol et ainsi annoncer votre arrivée. Surveillez où vous posez les pieds, portez des chaussures fermées, gardez vos enfants près de vous et vos chiens en laisse.
La vipère aspic est également une espèce protégée, il est interdit de tuer ces animaux.
En cas de morsure, restez calme, composez le 15 pour contacter le SAMU et ôtez tout ce qui peut serrer la zone mordue car elle va gonfler. Utilisez uniquement du paracétamol en cas de douleur, rien d'autre et essayez de mémoriser l'aspect du serpent sans l'attraper.
Les phoques veaux marins, sensibles au dérangement humain
La baie des Veys est un lieu de repos privilégié pour les phoques veaux marins, un mammifère protégé et considéré comme une espèce en danger. Si vous en croisez lors d'une promenade, ne vous en approchez pas, gardez vos distances. Les chiens doivent être tenus en laisse et il faut éviter de faire du bruit. Sur l'eau, il est recommandé de couper les moteurs et de garder ses distances pour éviter de les surprendre.
Le phoque veau marin est un mammifère protégé, considéré comme une espèce en danger.
Les phoques sont particulièrement sensibles au dérangement et particulièrement pendant la période de naissance des jeunes, en août. Ils sont si sensibles au dérangement des humains qu'ils peuvent fuir à leur vue et abandonner leurs petits, qui ne sont pas en capacité de les suivre ni de survivre seuls. Il faut aussi garder à l'esprit que dans certains cas, si l'animal se sent en danger, il peut mordre pour se défendre si l'on s'approche de trop près.
Les buses ont une dent contre les joggeurs
On ne compte plus le nombre d'attaque de joggeurs par des buses. Ces petits rapaces défendent leur nid bec et ongles, particulièrement pendant la période de nidification, de mai à juillet.
Les buses peuvent défendre leur nid jusqu'à 500 mètres autour.
La buse est aussi une espèce protégée, qui a une dent contre les joggeurs : si elle n'a rien contre les randonneurs et les cyclistes, ceux qui font leur footing l'énervent, et encore plus si la future victime porte une couleur fluo. Un conseil, si vous approchez d'une zone où un nid est présent, arrêtez-vous et marchez pour vous éviter des frayeurs.
Les chenilles processionnaires, à fleur de poil
Cauchemar du printemps lorsqu'une invasion se produit, les chenilles processionnaires se déplacent rarement seules. À l'âge adulte, elles se transforment en papillon mais en l'état, elles sont surtout très urticantes. Leurs poils, plus précisément : composés de micro-dards, ils libèrent une toxine urticante qui peut entraîner l'apparition de boutons pendant environ trois à quatre jours.
En général, les conséquences ne sont pas graves, sauf en cas de piqûre à l'œil et une pénétration dans le globe oculaire ou chez des personnes ayant d'importants antécédents allergiques. Pour soigner une piqûre de chenille processionnaire, il est conseillé de laver à l'eau abondamment, sans frotter - pour ne pas libérer plus de toxine dans l'organisme - et de prendre des antihistaminiques pour soulager les démangeaisons.
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