Ça y est, la saison est lancée : les visiteurs affluent dans les ruelles escarpées du Mont-Saint-Michel, en essayant de ne pas se marcher sur les pieds. Si on est loin d'un jour férié, on sent que l'été arrive. Et de l'extérieur, la Merveille ne laisse pas indifférent : des discussions sont évoquées sur des quotas potentiels de visiteurs à instaurer ou la possibilité d'une surcharge de visiteurs dans les rues du monument.
• Lire aussi. Manche. Très forte affluence au Mont-Saint-Michel : les visiteurs invités à "retarder" leur venue
Un problème de communication à régler
Une perspective qui n'inquiète pas Jacques Bono, maire du Mont-Saint-Michel depuis 2020. Pour l'élu, il serait absurde de mettre en place de telles mesures : "Je n'ai jamais vu une commune avec des quotas." Le maire estime toutefois qu'il relève du "devoir" du Mont de mieux informer les visiteurs, afin de fluidifier l'afflux de touristes. Pour Jacques Bono, la clé, c'est l'information. Il souligne ainsi les difficultés d'accueil d'un nombre important de visiteurs dans un laps de temps très court et souhaite que ces derniers soient plus sensibilisés : "Si je viens à 17 ou 18 heures, je paie moins cher [le] parking, j'ai moins de monde, et j'ai un coucher de soleil ! Mais c'est à nous de donner l'information."
Pas d'appréhension chez les commerçants
Du côté des commerçants, on ne se tracasse pas beaucoup plus. Pour ce vendeur de souvenirs, "on en a fait énormément" sur l'affluence du week-end de l'Ascension : "On oublie qu'il y a encore 15, 20 ans, on avait la queue du Mont Saint-Michel à Pontorson, et cela durait deux mois comme ça." Un sentiment qui semble partagé chez les résidents du Mont, qui sont loin de se préparer à un été de siège.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.