C'était une première pour le lycée professionnel Fernand-Léger de Grand-Couronne. L'établissement a accueilli les élèves de 3e des collèges grand-couronnais Henri-Matisse et Jean-Renoir à l'occasion d'une action incluant des crash-tests sur la sécurité routière. Elle a été organisée par la coordination sécurité routière de la Seine-Maritime et la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Seine-Maritime.
"Sensibiliser les jeunes aux risques d'une conduite routière dangereuse"
Cette opération a pour but de "sensibiliser les jeunes aux risques d'une conduite routière dangereuse", affirme Isabelle Roussel, proviseure du lycée Fernand-Léger à Grand-Couronne. "C'est la première fois que l'on accueille cet événement parce que nous avons un grand terrain réservé aux conducteurs routiers en apprentissage chez nous", poursuit-elle.
"C'est important de contextualiser l'accident"
Lors des animations de sensibilisation sur la sécurité routière au lycée Fernand-Léger de Grand-Couronne, des élèves ont été choisis au hasard pour poser des plots au sol. L'objectif, montrer où la voiture s'arrêtera en cas de freinage d'urgence.
Le pilote professionnel Pascal Dragotto, spécialisé dans ce type d'intervention, a fait le déplacement depuis les Bouches-du-Rhône avec son fils Kevin, lui aussi pilote, et sa femme Laurence, qui elle, était au micro. Depuis plus de 30 ans, ils réalisent des crash-tests pédagogiques. Pendant plus d'une heure, ils ont reproduit des accidents entre une voiture et un scooter sur lequel se trouvait un mannequin, puis entre deux voitures. "L'objectif est de montrer la violence d'un choc à seulement 50 km/h. C'est volontaire car quand on voit déjà l'état des voitures, il n'y a pas besoin d'aller plus loin", affirme Laurence Dragotto. Et avant chaque simulation, elle racontait une histoire inspirée de faits réels car "c'est important de contextualiser l'accident car sinon pour les jeunes, c'est une cascade".
"Les dégâts à 50 km/h sont beaucoup plus importants que ce que l'on pense"
Parmi les élèves du lycée de Grand-Couronne, il y avait Tom Mille en CAP conducteur routier marchandises. "On a vu que les dégâts à 50 km/h sont beaucoup plus importants que ce que l'on pense. C'est vraiment très très impressionnant." Ce qui a le plus marqué son camarade Martin Jérémy, "c'est le choc entre les deux voitures, c'était violent. C'est la première fois que je vois un accident de près, c'est choquant. Ça aide à prendre conscience de la gravité des accidents qu'on peut voir sur les routes."
Des pompiers ont aussi été sollicités pour prendre en charge un mannequin, faisant office de victime d'un accident de la route. Leur présence a permis aux élèves de voir de plus près leur travail.
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