Comment s'est fait votre rapprochement
avec l'Armada ?
"Jean-Paul Rivière voulait marquer sa nouvelle présidence par quelques nouveautés. Il a voulu me faire venir parce qu'il avait lu et aimé mon roman 'Mourir sur Seine'. L'idée, c'était surtout d'apporter ces deux projets (le concours de nouvelles et les spectacles de rue), qui ne sont finalement que deux éléments parmi tant d'autres.
J'ai assisté à toutes les éditions de l'Armada depuis 1989. Ce que j'aime, c'est qu'il y a un enthousiasme qui dépasse tout, une union de tout le monde, donc si on peut ramener un peu de littérature, un peu d'art, un peu de culture, tant mieux."
Vous avez participé à chaque édition,
laquelle vous a marqué ?
"La première édition était vraiment extraordinaire. Les quais de Seine n'avaient rien à voir avec les quais d'aujourd'hui. C'était des entrepôts, des endroits où personne n'allait et là, on redécouvrait la Seine. On avait l'impression de marcher dans une ville que l'on ne connaissait pas. Et puis c'était un grand bazar.
Autant, aujourd'hui tout est très organisé, autant la première édition, les gens se faisaient déborder de partout et c'était assez génial. On s'émerveillait de tout et c'est ce succès initial qui a fait que toutes les choses se sont enchaînées."
Vous passez de simple visiteur à parrain,
qu'est-ce que ça change ?
"Depuis 2008 et l'écriture de 'Mourir sur Seine', à chaque Armada, je suis un peu sollicité surtout par les médias. Depuis que j'écris, j'ai le sentiment d'avoir un petit statut particulier et même avant, en tant que géographe, j'avais déjà travaillé sur l'Armada pour des études d'impact. Cela renvoie aussi l'idée que c'est le moment où tous les Rouennais sont présents et sollicités."
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