Vous prenez la suite de Patrick Herr,
président fondateur de l'Armada.
Comment s'est faite la transition ?
"Vous savez, je ne l'ai pas fait exprès ! J'ai toujours été admirateur de l'Armada, cet événement qui déplace les foules et amène le sourire à tout le monde. Avec mon entreprise [Altitude, Ndlr], on a toujours été de grands clients de l'Armada. Je ne savais pas que Patrick Herr voulait passer la main. Et un jour, il m'a dit : 'Tu ferais un bon président'. Je l'ai regardé de travers... Et puis quand j'ai passé le relais à ma fille pour mon entreprise, je me suis dit, pourquoi pas ? Rien n'était prévu. Mais c'est très enthousiasmant."
Quel est votre rapport avec
le monde maritime ?
"Mon papa avait acheté un petit bateau de huit mètres. Il avait appris la voile dans les bouquins. J'avais 10 ans et nous sommes partis avec ma mère et les trois enfants. C'est comme ça que j'ai connu la mer et elle ne m'a jamais lâché depuis."
Qu'apportez-vous à l'association
comme président ?
"Sur le fond, je ne modifie pas quelque chose qui gagne. En 2019, je devais déjà être futur président. J'ai passé mon temps à tout fouiller, essayer de tout comprendre. Sur le défilé des marins, la manière de venir faire les bateaux, la descente de la Seine, on essaie de faire mieux mais tout est copié sur 2019. Le paramètre complémentaire que j'amène, c'est d'essayer de diminuer notre empreinte environnementale. La deuxième chose, c'est d'amener un peu de culturel populaire. Après, le style de management est différent. Patrick Herr était un ancien homme politique avec une manière de fonctionner. Je suis un ancien chef d'entreprise avec ma manière de fonctionner."
Le parcours de Jean-Paul Rivière
Jean-Paul Rivière est d'abord un entrepreneur à succès avant d'être devenu le président de l'association Armada de la liberté.
Son parcours
Né en 1951 à Agadir, au Maroc, dans une fratrie de trois garçons, Jean-Paul Rivière obtient un diplôme d'ingénieur et devient salarié avant de se lancer dans plusieurs projets d'entrepreneur. En 1990, il fonde le groupe Altitude, un pionnier français des télécoms qui n'a cessé de croître depuis sa création. En 2022, le groupe compte plus de 1 500 collaborateurs et 600 millions d'euros de chiffre d'affaires. Jean-Paul Rivière passe alors la main à sa fille Dorothée Lebarbier. C'est le 25 juin 2020 qu'il devient officiellement président de l'association L'Armada de la liberté.
Un souvenir d'Armada ?
"En tant que chef d'entreprise, on était 60 à l'époque, on avait loué un bateau qui s'appelle le Sorlandet. On avait un animateur avec des danseuses, tout près des quais. La fête à bord était sensationnelle, les clients très contents. Mais ça marchait tellement bien que ça dansait aussi sur le quai. Tout ça se faisait dans une grande symbiose. Une belle réussite émotive d'une fête partagée."
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