"Les publications montrent des carences régulières en matière éducative ainsi qu'en matière de sécurité : père qui gifle son enfant Khalis devant la mère qui filme pour ses abonnés, mère qui écrase par mégarde les doigts de sa fille en se filmant avec de nouvelles chaussures, alimentation inadaptée…" : la députée Sarah Tanzili (Rhône) a annoncé mercredi 17 mai saisir le procureur de Rouen au côté d'un autre député, Bruno Stoder (Bas-Rhin).
En cause, Kenza Benchrift, surnommée "Poupette", une jeune influenceuse Rouennaise aux près de deux millions d'abonnés qui gagne sa vie en filmant son quotidien et sa vie de famille. Déjà visée par une enquête du parquet de Rouen depuis février 2023 pour "soustraction par le parent d'un enfant mineur sans motif légitime à ses obligations légales compromettant sa santé, sécurité, moralité ou son éducation", la jeune femme dénonce "une incitation à la haine et au harcèlement envers [s]es enfants".
Des accusations de diffusion d'images "s'apparentant à de la pédopornographie"
Plus encore que des "carences" éducatives, les deux députés accusent l'influenceuse de diffuser des images de ses enfants "s'apparentant à de la pédopornographie" et déclare avoir saisi le procureur de Rouen. Selon elle, les photos de la fille de Kenza Benchrift sont "en top tendance sur des sites pédopornographiques du darkweb".
Sarah Tanzili affirme par ailleurs que depuis l'annonce de la saisine, elle est victime "d'un cyberharcèlement en masse organisé par Kenza Benchrift". L'influenceuse a réagi à divers commentaires blâmant la députée en disant n'éprouver "aucune peine". Contactée par Tendance Ouest, Kenza Benchrift n'a pour l'heure pas donné suite à nos sollicitations.
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