Désencombrer les cabinets des médecins généralistes. C'est l'objectif affiché de cette proposition de loi concernant l'amélioration de l'accès aux soins, portée par la députée Renaissance Stéphanie Rist.
Un accès direct, mais réglementé
Adoptée à 226 voix contre une au Parlement mercredi 10 mai, elle permet aux patients de ne plus passer obligatoirement par leur médecin traitant pour obtenir un rendez-vous auprès d'un infirmier, d'un orthophoniste ou d'un kinésithérapeute.
Cet accès est cependant limité aux praticiens qui exercent dans des structures comme les maisons de santé pluriprofessionnelles, en collaboration avec des médecins. C'est-à-dire que l'accès aux soins de praticiens indépendants, en cabinet libéral, se fera toujours via l'ordonnance du médecin traitant.
Une décision à laquelle les syndicats de médecins sont opposés. Ils avaient même lancé un appel à la grève en février dernier, craignant une perte de confiance de la part de leurs patients. À l'inverse, les pharmaciens se sont réjouis, voyant leur rôle accru, notamment dans le renouvellement des ordonnances ou l'administration des vaccins. Un amendement adopté en dernière minute autorise également, en laboratoire, les pharmaciens biologistes à pratiquer des frottis du col de l'utérus dans le cadre de dépistage du cancer.
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Et quand vous n'avez plus de médecins pour établir une ordonnance ? Et que cela devient dur de ne pas avoir de soin?