Le jury était particulièrement prestigieux cette année. Le festival Les Courts de Corneille, qui fêtait sa quatrième année ce mercredi 10 mai, a accueilli l'actrice et productrice Julie Gayet en tant que présidente du jury. C'est dans une salle comble que l'épouse de l'ancien président de la République, François Hollande, s'est entretenue avec les jeunes étudiants du lycée Corneille de Rouen, à l'origine de l'événement, ainsi que les jeunes réalisateurs venus présenter leurs courts-métrages. C'était tout le principe de ce festival, organisé pour la quatrième fois à l'Omnia : offrir la possibilité à de jeunes cinéastes de 15 à 25 ans de présenter leurs réalisations.
"Ça n'a pas été si simple de délibérer"
"Pour des courts-métrages de 15 - 25 ans, c'est hyper impressionnant, et puis tellement varié, tout style, tout format, c'était assez riche, ça n'a pas été si simple de délibérer", reconnaît Julie Gayet. Finalement, le jury, composé également de l'actrice Sofia Bendra, de Nuria Rodriguez, gestionnaire fonds d'aide Normandie Image, du cinéaste Quentin Dupuy et de Xavier Cordonnier, chef opérateur issu des bancs du BTS audiovisuel du lycée Corneille, s'est mis d'accord pour décerner le lauréat à Fortissimo, de Victor Cesca.
Les élèves de BTS du lycée Pierre Corneille organisaient, mercredi 10 mai, la quatrième édition du festival Les Courts de Corneille.
"Pour nous, Fortissimo était l'un des films les plus aboutis. Techniquement, c'est impressionnant, en plus celui-ci faisait un lien assez génial avec la musique", confie Xavier Cordonnier, qui se rappelle également ses années BTS à Rouen. "C'étaient les plus belles années de ma vie, je me suis fait les meilleurs amis là-bas, avec qui je vis toujours en collocation d'ailleurs", poursuit le jeune chef opérateur, qui travaille désormais pour le cinéma et la télévision. Il a participé en 2021 au tournage du film Stéphane, long-métrage de Tim Hochet et Lucas Pastor, sorti dernièrement sur Canal +.
À la fin de la séance, chaque membre du jury a pu délivrer quelques anecdotes et conseils aux cinéastes en herbe. Julie Gayet, elle, a prôné notamment le décloisonnement et l'audace. "Il faut éviter de rentrer dans des boîtes, on peut tout à fait faire des choses dans le son, dans l'image, mais aussi s'intéresser à l'écriture, s'intéresser au jeu, il faut aller sur les tournages, faire tout un tas de petits boulots… oser !"
Pour Sandrine Charré, responsable du BTS Audiovisuel de Corneille, faire cet événement, c'est aussi faire la lumière sur la formation. "Dans ce milieu, c'est indispensable de montrer qu'on existe par rapport aux professionnels, on a plutôt des jurys locaux d'habitude et le fait d'avoir des jurys qui viennent de Paris, des gens qui font carrière, pour eux [les élèves, ndlr], c'est quand même une réussite."
Le BTS Audiovisuel du lycée Corneille est le seul du genre dans la région Normandie, il accueille une trentaine d'élèves en moyenne chaque année.
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