La méningite est une maladie qui fait peur. Si elle se fait discrète en France, en Seine-Maritime les cas se sont multipliés à partir de 2003. “Nous ne savons pas quelles sont les causes de cette recrudescence dans le département”, explique le docteur Leroy, médecin au CHU.
Des campagnes de vaccinations, lancées dès 2006, ont permis de diminuer considérablement le nombre de cas. “Le maximum a été atteint en 2008, avec 45 cas recencés”, note le docteur Leroy, coordinateur médical de la campagne de vaccination menée par l’Agence Régionale de Santé, en partenariat avec le CHU. “Ce nombre est tombé à 14 en 2010. Depuis le début de l’année, neuf cas ont été recensés.” La méningite tue beaucoup moins que par le passé, grâce aux traitements antibiotiques appliqués rapidement.
Dans sa forme la plus grave, dite purpura fulminans, la bactérie se dissémine dans l’organisme et empoisonne le sang, causant l’apparition de taches rouges ou violacées sur le corps.
Contrairement aux idées reçues, le méningocoque, très fragile, se transmet difficilement. “La transmission est aérienne mais pour qu’il y ait un risque de contagion il faut un contact étroit pendant plus d’une heure avec la personne infectée.”
(Photo ARS)
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