Lundi 6 juin, l’Alphastage 224, “la plus grande scène mobile du monde”, utilisée pour la première fois en mars à Béthune puis Francfort, a quitté les nouveaux ateliers de la société, au bord de la Seine, à Croisset. Direction : les 24 heures du Mans.
“Quand j’ai lancé Faste, beaucoup me considéraient comme le mouton à cinq pattes. Je voulais développer une nouvelle approche du scénique”, confie l’entrepreneur. Car dans le monde du spectacle, la logistique est la masse imergée de l’iceberg, un monde de labeur ignoré. Le patron de Faste a cherché à améliorer les conditions de travail des ouvriers, “ces hommes de l’ombre” qui suent avant les concerts pour que la scène soit prête à temps.
La société conçoit, assemble les éléments “de fabrication 100 % française”, et loue ces scènes mobiles dans toute la France. Sa fierté, la “224” (soit 224 m2 déployée) est attendue cet été notamment au festival Beauregard, près de Caen, ou encore au parc Eana. “Elle nous a coûté plus de 600 000€. Il faudra huit ans pour la rentabiliser”. Rémi Sagot n’est pas prêt de s’ennuyer.
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