Dans le petit monde des poupées, “Les Beaux-jours” se sont fait une place au soleil. Dernièrement, c’est Loulotte, une poupée de créateur mais rhabillée et estampillée BJ qui a fait le buzz auprès des bloggeuses de la France entière. “Les Beaux jours, c’est le nom du magasin, en référence à Samuel Beckett bien sûr...” glisse Sandra Lanvin, debout derrière son comptoir. Au n°24 de la rue Saint-Nicolas, la boutique-clinique de poupées disparaît dans un amoncellement multicolore. Etagères grimpant jusqu’au plafond, mines rebondies de poupées tirées à quatre épingles, peluches soyeuses et boîtes à trésors. Et une vitrine consacrée aux poupées anciennes et de collection, avec un petit coin restauration ; l’autre aux jouets d’aujourd’hui.
La poupée d’enfance
Sandra Lanvin est arrivée ici il y a quinze ans, tout juste sortie de l’école des Beaux-Arts, “J’avais proposé mes services pour faire la vitrine de Noël”. Et la voilà embauchée comme vendeuse, mais surtout comme restauratrice de poupées.
Au fond du magasin, un escalier grimpe vers la partie atelier. Entre deux clients, la vendeuse, qui entre-temps a repris la boutique, se transforme en artiste. Colle, ponce, repeint. “J’ai 200 poupées en attente, cela fait en moyenne un an de délai !” calcule-t-elle en balayant du regard les rayonnages saturés de bébés en celluloïd. Ils appartiennent à des collectionneurs ou simplement des nostalgiques qui, en vidant le grenier, ont retrouvé la poupée de leur enfance.
Paradoxalement, Sandra Lanvin n’est “pas attirée plus que cela par les poupées”. Au grand dam de sa mère, grande collectionneuse. Mais la jeune femme l’avoue : “J’étais plutôt la génération lego et playmobil, et je déteste accumuler!”
Ariane Duclert
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