Depuis le lundi 10 avril, des travaux sur la ligne Rouen-Amiens ont débuté à la gare de Buchy. Il se poursuivront ensuite jusqu'au mardi 2 juin. Au total, quatre aiguillages et 600 mètres de voies et de ballast seront renouvelés. Une opération "coup de poing" aura aussi lieu à partir du samedi 29 avril jusqu'au mardi 2 mai. Pendant 72 heures, la circulation sera donc stoppée. Le coût de l'opération s'élève à 2,8 millions d'euros.
"Tous nos chantiers sont programmés 3 à 5 ans en amont"
À la gare de Buchy, des travaux sont en cours pour remplacer quatre aiguillages.
Les travaux sur la ligne Rouen-Amiens à la gare de Buchy ne se sont pas faits du jour au lendemain. "Tous nos chantiers sont programmés 3 à 5 ans en amont car il faut organiser le plan de charge et passer les commandes du matériel", relate Vincent Palix, directeur territorial de SNCF Réseau Normandie. En raison de l'ancienneté de certaines infrastructures, il devenait nécessaire de changer le matériel. "Ces travaux permettent de renouveler le réseau, maintenir les voies et surtout la sécurité du service pour les usagers", affirme Jérôme Ancelle, responsable des travaux sur le chantier de Buchy.
Une deuxième opération pour limiter la chute de feuilles mortes sur les voies ferrées
À la gare de Morgny-la-Pommeraye, le réseau SNCF réalise une opération de débroussaillage sur la ligne Rouen-Amiens. L'objectif, limiter les accidents comme les chutes d'arbres et de branches sur les voies ferrées.
En parallèle, une autre opération de débroussaillage est menée à la gare de Morgny-la-Pommeraye sur la même ligne. "Nous massifions nos opérations en intervenant à un autre endroit sur la ligne Amiens-Rouen pour traiter un maximum de linéaires sur la même période", indique Vincent Palix. Cela permet de diminuer la durée des perturbations sur le réseau SNCF. Depuis deux semaines, le débroussaillage à la gare de Morgny-la-Pommeraye a commencé "afin de limiter à l'automne les risques de chutes de feuilles mortes sur les voies qui pourraient avoir un impact sur la régularité des trains mais aussi, en cas de tempêtes, la chute d'arbres." Depuis près de 5 ans, un traitement de fond sur la végétation a été mis en place "à hauteur de 5 à 6 millions d'euros par an. Il nous a permis d'obtenir des résultats tangibles comme la diminution des retards à cause de la végétation", souligne le directeur territorial de SNCF Réseau Normandie.
Eviter les heurts avec les animaux sauvages
Débroussailler permet aussi "de réduire la présence d'animaux aux abords immédiats des voies et donc de limiter les heurts et par conséquent, l'arrêt de circulation de trains", poursuit Vincent Palix. En effet, le réseau de la SNCF en Normandie comme en France peut être lourdement impacté lorsque les trains percutent des cerfs, des chevreuils ou des sangliers. D'où la nécessité d'élaguer les voies.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.