"Trois ans, c'est trop !" Le président du Département de la Manche est en colère concernant un dossier en lien avec le port de Granville. Le port et la collectivité travaillent à ce qu'un Service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (Sivep) soit installé dans la cité corsaire. Cela permettra d'y débarquer des animaux ou là pêche issue de pays étrangers. Dans le premier port coquillier de France, il s'agit surtout de celle qui arrive de Jersey.
Ce service n'était pas nécessaire avant le Brexit, avec la libre circulation des biens et des marchandises. Ce n'est plus le cas depuis que le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne.
Une délégation à Paris
Jean Morin va donc partir avec une délégation d'élus à Paris, mercredi 3 mai, pour essayer d'accélérer les choses. Il est même en train de regarder pour inviter un ministre jersiais afin de peser le plus possible dans la discussion avec le ministère de l'Agriculture. "Jersey ne veut pas aller à Saint-Malo", assure Jean Morin, qui explique que les Anglo-Normands sont même prêts à payer pour le matériel.
Cherbourg et Saint-Malo ont bien reçu l'agrément nécessaire pour monter un Sivep, mais pas Granville, où on se demande ce qui bloque.
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