Des dégâts qui représentent "au moins un million d'euros". C'est le premier constat dressé par Lamri Adoui, le président de l'université de Caen. Depuis le 6 mars, et ce jusqu'à leur évacuation ce lundi 17 avril, une vingtaine de personnes occupaient jour et nuit le bâtiment E du campus 1. En plus d'être occupé, le bâtiment a subi d'importantes dégradations.
• Lire aussi. Caen. Occupé depuis plus d'un mois, un bâtiment de l'université a été évacué
Ce sont les policiers qui sont venus les déloger, le président de l'établissement justifiant cette intervention par "une agent de l'université molestée, une étudiante en droit blessée dans une bousculade (trois semaines d'arrêt), le saccage des faux plafonds anti-feu, une effraction dans un local amianté, des barrières et plots sciés, malgré la promesse faite le 8 mars de ne pas dégrader les bâtiments".
D'abord réunis pour contester la réforme des retraites, les occupants ont ensuite souhaité mettre en avant plusieurs causes, en témoignent les inscriptions présentes un peu partout sur les murs et mobiliers du bâtiment E.
Face aux dégâts causés dans ses locaux, l'université a pris la décision de déposer plusieurs plaintes contre X. La première pour occupation illégale du bâtiment E, une autre pour dégradations, et une troisième pour fracturation du poste de sécurité. Une quatrième plainte est en cours pour agression envers une employée de la sécurité.
* La vidéo qui suit a été réalisée par l'université de Caen
Avec AFP
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Intolérable, inadmissible et j'espère qu'on les fera payer !
Si on laisse faire, ces extrémistes de gauche n'ont qu'un seul but c'est de faire la Révolution...
Qu'ils aillent en Russie ou en Chine et ils verront !
Quel est leur intérêt ? Qui va payer les réparations ? Rien ne saurait justifier le saccage d'un endroit dédié à l'enseignement, qui plus est quand il est dit supérieur. Bien entendu, ce n'est pas nouveau, mais pose tout de même question sur les sociétés nanties. Là où l'enseignement est peu coûteux et accessible à bon nombre, une prise de conscience du respect du bien collectif chez des cerveaux pourtant déjà bien éduqués semble être impossible. Plus tard ils feront partie de la cohorte de ceux qui pensent payer trop d'impôts.
comme quoi l'instruction et l'intelligence ne font pas front commun chez certains....Un mal comprenant (nom scientifique du con) reste un mal comprenant quel que soit son niveau d'étude. Melenchon let Boyard leur ont ils envoyé un tweet pour les féliciter? je pose la question