Qui n'a jamais regardé les notes et avis Google pour choisir un restaurant, hôtel, ou bien une entreprise de services ? Si les commentaires négatifs "arrivent tout seuls", comme le souligne Loïck Chabaud, les commentaires positifs sont, eux, plus difficiles à avoir. "Il faut souvent relancer. Même si les gens sont satisfaits, ils ne prennent pas le temps d'écrire un avis positif", explique Guillaume Le Diolen. C'est pour aider les entreprises que ces deux jeunes hommes de 21 ans, tout juste sortis de leurs études, ont lancé leur boîte de communication : Les Communi'Caen. Dans ce milieu concurrentiel, ces jeunes entrepreneurs ont très vite voulu se démarquer. "On a eu l'idée de créer des produits innovants", dont un boîtier qui permet de simplifier la collecte d'avis Google. "C'est une idée qui vient de notre expérience personnelle. On regarde tous les avis sur Internet. Au début, c'était avant tout pour les petits artisans et commerçants comme les chauffagistes ou coiffeurs qui ont en général très peu d'avis, pourtant c'est essentiel aujourd'hui."
Pendant plusieurs mois, Guillaume et Loïck ont travaillé sur leur idée. En plus de penser le produit, ils n'ont pas eu peur de mettre la main à la pâte. "Au moins, on est sûr que c'est bien fait", sourit Loïck. C'est dans leurs locaux, au nord de Caen, qu'ils ont créé leurs premiers prototypes à l'aide d'une imprimante 3D. "Désormais, on commande les pièces détachées et on assemble dans nos locaux. On voulait que ce soit du made in France", ajoute Guillaume. Concrètement, comment ça marche ? "C'est très simple, affirme le co-créateur. Au restaurant par exemple, le gérant propose au client de laisser un avis. Le client, qui vient de finir, a juste à prendre son téléphone, à le passer sur le boîtier, et il est directement dirigé sur la page d'avis. En quelques secondes, c'est fait."
La fibre entrepreneuriale
À l'heure actuelle, une soixantaine d'entreprises utilisent le boîtier dans toute la France et des discussions sont en cours "avec des grands groupes" et également à l'étranger. Guillaume et Loïck ne comptent pas s'arrêter là. "En se lançant, on ne savait pas si on allait terminer l'année. Maintenant, on sait que c'est la meilleure décision que l'on ait prise et, même si dans cinq ans on arrête la communication, on continuera l'entrepreneuriat."
Il faut dire que cette fibre entrepreneuriale est loin d'être nouvelle. "À 14 ans, j'ai commencé en vendant des sneakers sur Internet", confie Guillaume, activité qu'il poursuit encore aujourd'hui. Loïck, lui, a mis un pied dans ce milieu en vendant, dès le collège, ses fiches de révision !
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