Il s’était servi de cette embarcation chinoise ancestrale comme outil thérapeutique pour lutter contre le cancer du sein et ses conséquences. En 2009, Jean-François Renault, président du club de canoë kayak de Belbeuf, rencontrait les Dragon Ladies de Reims, avant de signer un partenariat avec le centre de lutte anti-cancer Henri Becquerel et l’Institut régional de médecine du sport. La deuxième équipe française était née.
Ramer remuscle en douceur et fédère. “Les patientes ne parlent pas du tout de leur maladie mais se posent des questions quant aux répercussions sur leur corps. L’objectif est d’améliorer la condition physique pour abattre la maladie”, indique M. Renault. Didier Polin, responsable de projet et directeur de l’Institut régional de médecine du sport, ajoute : “Les femmes d’une trentaine d’années pratiquant une activité physique ont 30 % de risques en moins de développer un cancer du sein. Pour celles qui ont eu un cancer, l’activité physique réduit le risque de récidive. Ramer permet d’atténuer les problèmes de dos, de bras, et d’améliorer la mobilité de l’épaule”.
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