Ne vous fiez pas à ses origines italiennes paternelles. Marco Tomazzolli connaît la Normandie comme sa poche. Ancien guide touristique pour des groupes étrangers puis animateur périscolaire, le trentenaire est devenu concepteur d'escape games 100 % normands. C'est en 2019 qu'il a créé sa société Le Valhöll, situé à Bretteville-sur-Odon dans l'agglomération caennaise.
Du sur-mesure pour les particuliers
Marco Tomazzolli dans l'une de ses salles d'escape game. Ici, pas de numérique, les énigmes sont à résoudre via des outils mécaniques parfois.
Passionné de fantaisie et d'histoire médiévale depuis petit, Marco a imaginé un concept "qui réunit jeu, patrimoine et histoire pour tous les publics", explique-t-il. Le natif de Vire commence par imaginer des scénarios autour de la thématique des Vikings. Pour un Normand qui vante les atouts de sa région, cela coulait de source. Il crée alors deux salles : la chapelle normande et la maison du jarl, dans une ambiance nordique. "Je voulais sortir du lot par la thématique et les énigmes à résoudre", dit-il, si bien qu'il a fallu redoubler d'imagination pour trouver des jeux inédits à l'intérieur. "Beaucoup d'escape games ont développé l'électronique. Ici, chez les Vikings, le défi était de conserver le côté mécanique et à l'ancienne". Et plutôt que d'agrandir ses salles sur place, le Normand a alors développé des escape games éphémères et mobiles pour des organisations ou des particuliers. Il imagine des scénarios sur mesure de sa création à sa mise en place. "Que ce soit sous un barnum en extérieur, dans une cave de maison, ou encore dans une salle des fêtes, je propose des escape games clé en main." Il part d'une idée sur un bout de papier, construit le décor et l'installe de toutes pièces sur place. En deux heures, tout est prêt pour commencer la partie. Son idée la plus loufoque ? "On a aménagé un camion pour faire un escape game batman. Les gens devaient braquer le camion depuis l'extérieur pour pouvoir faire le jeu à l'intérieur. C'était rigolo." Vous l'aurez compris, pour faire ce métier, il faut être créatif mais aussi bricoleur. "Je fabrique le décor moi-même en faisant le tour de vide-greniers et de brocantes. Je dois être capable de réparer un objet d'une partie à une autre." Le Caennais prend sa vie comme un jeu. Il peut développer des thèmes selon les périodes comme la sortie du film Kaamelott ou encore les 70 ans de Batman, avec toujours la même philosophie : faire vivre quelque chose d'unique. "Le premier escape game que les gens font, ils s'en souviennent toute leur vie." À l'avenir, Marco envisage de proposer des escape games grand format sur des week-ends entiers ou des soirées. "Les idées sont infinies !", conclut le plus Viking des Normands.
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