Une rave party était organisée samedi 1er et dimanche 2 avril, dans un bois situé au lieu-dit La Chaire au diable, à Soulles, près de Saint-Lô. La propriétaire des lieux n'avait pas donné son autorisation. Les forces de l'ordre, alertées le dimanche vers 4 heures du matin, sont intervenues avec des équipes du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Lô et de la brigade de gendarmerie de Canisy.
Des contrôles de gendarmerie mis en place
Pour des raisons de sécurité, les gendarmes n'ont pas mis fin à la fête : "Nous sommes intervenus dans une posture sécurisante et d'accompagnement", indique-t-on du côté de la gendarmerie. "Il n'y avait pas de nuisance sonore importante depuis la route principale", précise une autre source. De leur côté, les secours ont été mobilisés cette même nuit dans ce secteur.
Deux points de contrôles ont été mis en place par les militaires à la sortie de la rave party : à la Chaire au diable et à l'intersection des départementales 93 et 251. Deux conduites sous stupéfiant, un défaut d'assurance, un autre de permis de conduire, un contrôle technique non effectué et une non-mutation de carte grise ont été relevés. La rave party a réuni au plus fort de l'événement environ 75 véhicules, soit une estimation de 200 à 250 participants. Vers 11 heures, il restait encore une trentaine de voitures avec 80 personnes présentes. Une procédure a été engagée contre l'organisateur.
"C'est pénible", pour la propriétaire du terrain
Alain Lebouvier, maire de Soulles, commune déléguée de Bourgvallées, a brièvement été mis au courant : "J'en ai entendu parler, mon épouse a vu beaucoup de véhicules de gendarmerie dans ce secteur", indique l'élu. Claude Javalet, maire de Bourgvallées, lui, n'a pas été informé.
Contactée par Tendance Ouest, la propriétaire du terrain sur lequel s'est déroulée la rave party a fait part de son agacement : "Ce matin (lundi), il y avait encore deux voitures stationnées, dont une avec une caravane, l'une est immatriculée dans l'Orne, l'autre en Seine-Maritime", annonce-t-elle. Les allées de son bois étaient boueuses : "Ce n'est pas la première fois qu'une rave party est organisée ici, il y en a déjà eu une en décembre, cela commence à être pénible." Des habitants auraient également entendu un peu de "boum boum", mais aucune plainte pour "nuisances sonores" n'aurait été déposée.
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