Cinq jours après les derniers affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Rouen et au Havre, de nouvelles tensions ont été observées, mardi 28 mars, lors de la 10e journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, notamment à Rouen.
En tout près de 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés dans le département. À Rouen, si le cortège unitaire s'est déroulé dans le calme le matin comme le confirment les services de l'État, la préfecture évoque de nombreuses dégradations dans le centre-ville en marge du parcours. Au total, trente personnes ont été interpellées dans la capitale normande et au Havre "pour des violences à personnes dépositaires de l'autorité publique, incendies, jets de projectile et participation à des attroupements", explique la préfecture dont une vingtaine à Rouen. Quatre personnes légèrement blessées ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers.
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Des interpellations au Havre également
À Rouen, "un groupe de quelques centaines de personnes, mené par plusieurs dizaines d'activistes violents, a déambulé pendant plus d'une heure dans le centre-ville… Subissant de nombreux jets de projectiles et après plusieurs dégradations de mobilier urbain, les forces de l'ordre ont été conduites à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les attroupements violents", précise la préfecture dans son communiqué, tandis qu'au Havre la manifestation était plus calme bien que "des groupes d'individus aient allumé des incendies de poubelles et commis des dégradations sur la voie publique", poursuit la préfecture qui évoque également l'interpellation de huit personnes après la dislocation de la manifestation havraise.
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Dans l'ensemble du département, les sapeurs-pompiers ont été engagés pour éteindre dix-huit incendies allumés sur la voie publique par des manifestants.
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