La loi Rist, qui vise à "améliorer le système de santé par la confiance et la simplification", doit entrer en vigueur lundi 3 avril. Un texte en particulier suscite la grogne de certains médecins et syndicats : l'article 33, selon lequel les hôpitaux ne pourront plus payer de médecins en intérim au-dessus du plafond fixé par l'État : un tarif actuellement fixé à 1 170 € brut pour 24 heures de garde.
Les médecins remplaçants refusent la baisse de rémunération
Cette rémunération est souvent un argument de poids pour faire venir des praticiens en intérim dans des zones en pénurie de médecins. Pour tenter d'apaiser la colère des médecins remplaçants, le ministre de la Santé François Braun était à Alençon lundi 27 mars. Il a évoqué une augmentation du tarif de garde de 24 heures à 1 390 € pour 24 heures de travail. Ces tarifs peuvent actuellement grimper dans certains cas à 5 000 euros, selon le journal Le Point.
De nombreux médecins ont déclaré refuser les nouvelles conditions imposées par cette loi Rist, et pourraient donc ne plus effectuer de remplacement en hôpital dès le mois d'avril. Vendredi 24 mars, le syndicat national des médecins remplaçants des hôpitaux a publié une longue liste "non exhaustive" de services qui pourraient être menacés de fermeture par cette nouvelle loi, et ce dès le lundi 3 avril.
Les hôpitaux menacés de fermeture dans l'Eure
Dans l'Eure, plusieurs hôpitaux sont concernés. Le CHG d'Évreux verrait ses services du SMUR, des urgences, de neurologie et de gériatrie fermer pour cause de manque de médecins si les praticiens refusaient de venir y travailler.
Au centre hospitalier de Vernon, les urgences et le service de psychiatrie sont également concernés.
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