L'enquête se poursuit autour des suites de la manifestation contre la réforme des retraites à Rouen, jeudi 23 mars.
Lundi 27 mars dans la soirée, le parquet de Rouen a indiqué disposer de nouveaux éléments sur la grave blessure d'une femme, personnel de l'éducation nationale, dont le pouce a été arraché. "Il en résulte la probabilité que ces blessures aient été causées par l'explosion d'une grenade lacrymogène", précise Frédéric Teillet, le procureur de la République dans son communiqué.
Le magistrat a donc décidé de saisir l'Inspection générale de la police nationale, l'IGPN, la police des polices, dans cette affaire, pour interroger notamment le bon usage de la force dans le contexte.
La préfecture a indiqué que 16 personnes ont été interpellées à Rouen et au Havre après les mobilisations du jeudi 23 mars pour "des violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, incendies, jets de projectile et participation à des attroupements". 52 incendies ont été allumés par des manifestants en marge des cortèges. La préfecture indiquait aussi que les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes "après des sommations réglementaires, ainsi que de moyens de légitime défense".
Mardi 28 mars, le cortège rouennais doit à nouveau passer par le Théâtre des arts et la rue Jeanne-d'Arc, lieu des dernières échauffourées et de la grave blessure de la manifestante.
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