Le scénario de l'exercice n'est pas encore connu. Une chose est sûre, la préfecture va tester l'évacuation du Mont Saint-Michel lors d'un exercice grandeur nature, jeudi 30 mars. L'objectif est double pour les services de l'État. D'une part, il doit permettre aux habitants, ordres religieux, commerçants et touristes d'acquérir une culture du risque et les bons réflexes si quelque chose arrive. Pour les pompiers, les gendarmes, la préfecture et la mairie, il s'agit de vérifier la connaissance des plans de sécurité et la coordination de tout le monde.
Exercice en fin de journée
L'exercice aura lieu en fin d'après-midi, vers 17 heures. Un événement, dont le scénario n'a pas été dévoilé afin de provoquer les réactions les plus naturelles possibles, va avoir lieu sur le Mont. Il y aura de nombreuses victimes, 60 en tout, jouées par des élèves en filière métiers de la sécurité de l'Institut Saint-Lô à Agneaux et Jean-Mermoz de Vire. Il faudra alors évacuer le rocher.
"Le Mont est un peu isolé, évidemment. Il y a toute une phase, quand un incident survient dans la Grand-Rue, où les commerçants sont laissés à eux-mêmes. Il y a donc quelques minutes où ils doivent eux-mêmes appliquer un plan, chacun a un rôle à jouer afin de commencer un certain nombre d'actions qui vont permettre de sauver des vies et ensuite arrivent seulement les secours", explique le directeur du cabinet du préfet, François Flahaut. C'est notamment cette première phase qui va être testée. Une fois les secours sur place, alors sera testée la coordination des services. "C'est important que les deux phases s'imbriquent bien et que chacun sache ce qu'il a à faire", assure-t-il.
Le maire du Mont Saint-Michel Jacques Bono abonde : "La sécurité, on peut en parler, mais à un moment, il faut la mettre en œuvre et tester les capacités de chacun d'appliquer le plan d'évacuation du Mont que nous avons." Cet exercice permettra ensuite de corriger ce qui ne va pas et d'avoir un site le plus sûr possible en cas de problème.
Objectif JO
Cet exercice intervient sur une demande du préfet. "On se situe en amont de la saison estivale, c'est une période où il y aura une grande affluence touristique, donc c'est important d'être au point", affirme François Flahaut. Il poursuit : "Évidemment, on a la perspective, l'année prochaine, des Jeux olympiques. C'est une perspective importante et c'est important que toute l'organisation soit bien rodée." Pour Jacques Bono, 2024 sera aussi l'année des 80 ans du Débarquement. Il souhaite assurer la sécurité de tous sur ce lieu emblématique.
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