Oui, le catch est bien un sport. Ne dites pas le contraire à François Briche, alias François Brisbard, le coq français. Du haut de ses 25 ans et ses quelque 300 combats, il affiche quatre titres de champion de France mi-lourds. Ce Lillebonnais de naissance vient de créer, avec sa conjointe Élodie Lefebvre, la première école éducative de catch de la région. C'est une nouvelle section de l'Union sportive lillebonnaise (USL).
Transmettre sa passion
L'école compte pour l'heure 21 adhérents, âgés de 8 à 28 ans. François Briche, diplômé d'État en tant qu'éducateur sportif, enseigne différentes techniques. "Il faut apprendre à tomber, à chuter, à se réceptionner, à encaisser les coups et à les donner. Le catch ressemble à la lutte. S'y sont greffées les techniques du judo, du jiu-jitsu, de la gymnastique et de la boxe." L'apprentissage peut se faire dès l'âge de 8 ans. "On apprend d'abord la gymnastique, notamment les roulades, avant de faire des jeux d'opposition."
François Briche veut transmettre sa passion. Judoka confirmé depuis l'âge de 6 ans, il a rejoint un lieu d'entraînement de catch près de Dieppe à l'adolescence. C'est en 2015 qu'il fera son premier combat. L'école est une façon de transmettre sa passion aux jeunes et de faire reconnaître ce sport en France en tant que pratique sportive. Le grand public pense évidemment aux galas de catch, notamment les galas américains. "C'est très développé là-bas. Tout est très scénarisé. Ce n'est pas le cas en France. Ce sont de vrais combats." Pour Élodie Lefebvre, ce sport est "très formateur, exigeant de multiples qualités physiques, morales, de la stratégie, du travail et beaucoup de discipline tout en restant ludique."
Faire le show
Le catch français est donc différent du catch américain. "Tout n'est pas écrit à l'avance. C'est un cliché, explique François Briche. Mais il faut être un peu acteur. Chaque catcheur a sa personnalité. Il faut bien entrer dans son personnage, que chaque spectateur arrive à identifier au premier coup d'œil chaque catcheur."
Pratique. USL école Normande de catch - gymnase Ostermeyer à Lillebonne - mardi et vendredi de 17 heures à 18 heures pour les 8/15 ans et 18 h 15 à 20 h 15 pour les 16 ans et plus.
Un premier gala de catch
Lillebonne accueille un gala de catch, samedi 13 mai, à la salle Ostermeyer.
En intégrant l'école normande de catch, l'USL en profite pour organiser, le samedi 13 mai, son premier gala de catch : deux heures et demie de show devant 1 000 spectateurs.
Des amateurs et des professionnels
La soirée commencera à 19 h 15 par une démonstration des adhérents de l'école. Ensuite, suivront des combats avec sept catcheurs professionnels.
Ainsi le samedi 13 mai, les spectateurs assisteront aux combats avec la catcheuse Angel's Bombita, un concentré de muscles et du cœur, le Dieppois Mickey Trash, de son vrai nom Jérôme Chabran, Hugo Perez, plus connu sous le nom de "El Guerrillero", Miss Pauline, une véritable athlète accomplie, Manu El Paso, Emmanuel Tessier de son vrai nom, qui est aussi le secrétaire de l'école, et François Brisbard, le coq français, l'entraîneur de l'école.
Pratique. Gala de catch - samedi 13 mai, à la salle Ostermeyer de Lillebonne - tarif unique à 6 euros - réservation : 06 28 71 67 17. Ouverture des portes à 19 heures, démonstration des élèves à 19 h 15 et gala à 20 h 30.
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