La colère est aussi vive que les flammes : au Havre, jeudi 16 mars, le rassemblement spontané contre l'usage de l'article 49.3 sur la réforme des retraites a débuté par un incendie, place de l'hôtel de ville. Certains opposants ont mis feu à des pneus, sur les rails du tramway, ce qui a entraîné en quelques minutes la rupture des caténaires. D'autres ont préféré dire leur protestation en musique et en slogan.
Un caténaire déjà endommagé par le feu. pic.twitter.com/ykNscfrVjs
— Tendance Ouest 76 (@Tendanceouest76) March 16, 2023
Comme beaucoup, Jean-Baptiste Le Cam, enseignant en lycée, dit son "sentiment de dégoût et de colère face à ce coup de force démocratique", même s'il se dit "déterminé à continuer la mobilisation". Parmi les participants, beaucoup comprennent que le mouvement se radicalise. "La violence du 49.3 s'exprime là. On monte crescendo, c'est logique", remarque Yann Rustin, retraité de chez Chevron présent sur les blocages de la zone industrielle depuis le 7 mars.
Certains ont opté pour une protestation plus festive, en chantant.
Une nouvelle journée de mobilisation est d'ores et déjà annoncée jeudi 23 mars par l'intersyndicale nationale. D'ici là, les actions coups de poing devraient se poursuivre.
Le sentiment des manifestants après le 49.3
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Situation malheureusement prévisible et inévitable devant un débat parlementaire escamoté, une concertation bidon qui a viré à la farce. Le mépris du corps social, des citoyens et de la représentation nationale finit toujours par des excès . Un rejet parlementaire est toujours préférable à l’anarchie et à une violence dont on ne peut jamais mesurer les limites .