"On commence avec The Darknight, le chevalier noir. C'est déjà pris par moi à la table à 10 euros. Personne au-delà de 10 ? Une fois, deux fois. Adjugé à 20 euros", déclare Maître Madeleine Guéry, commissaire-priseur judiciaire à Rouen. C'est ainsi que la vente aux enchères d'affiches de films organisée par le cinéma Omnia a débuté mercredi 15 mars à 17 h 30. Dans la salle 1, une centaine de personnes ont fait le déplacement pour l'événement annuel. Un numéro d'enchérisseur a été attribué à chacune d'entre elles.
La vente aux enchères de l'Omnia à Rouen a attiré de nombreux curieux mercredi 15 mars.
250 lots d'affiches de films proposés à la vente
Au total, 250 affiches de films ont été proposées à la vente. Parmi les plus belles, il y a eu celle du film Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone ou encore La Guerre des étoiles de George Lucas. Pendant plusieurs heures, la commissaire-priseur Madeleine Guéry a animé les ventes sous le regard attentif des potentiels acheteurs. Et les prix n'ont pas toujours été excessifs. "Le docteur Jivago de David Lean. Pour cette affichette, on va débuter les enchères à 20 euros et c'est pris. Une fois, deux fois, c'est vu, c'est sûr, adjugé 20 euros", affirme-t-elle. L'affiche de Sergio Leone Il était une fois dans l'Ouest est quant à elle partie à 80 euros.
Reportage sur la vente aux enchères de l'Omnia
La pioche a été bonne pour Florent Aurognon, un enchérisseur rouennais. "Au total, j'ai acheté deux affiches. La première, c'est celle de Titanic. Je l'ai achetée pour madame, je me suis fait avoir, plaisante-t-il. Et la seconde, c'est l'affiche de LA Confidential parce que, dans le film, il y a un acteur que j'apprécie, alors je me suis positionné. Et comme dans la salle personne n'a renchéri, c'était l'occasion."
Romain Lefèvre, lui, est un habitué des ventes aux enchères de l'Omnia. "J'y vais tous les ans." Et pour cette nouvelle édition, la chance lui a souri. "Je suis venu pour le lot 63 établi avec six affichettes des années 1950-1960. Et pour le prix, je suis d'autant plus content, cela m'a coûté 35 euros." La particularité de ce lot : "des écritures en français et en flamand".
"Les affiches, ça n'a rien à voir avec les films"
Parmi les acheteurs, il y a également un passionné, Philippe Morgoun. "J'ai eu la chance d'acheter Diva, Missouri Breaks et Le Voyage de Chihiro." Mais selon lui, "les affiches, ça n'a rien n'a voir avec les films. Diva par exemple, le film n'est pas exceptionnel, mais l'affiche est merveilleuse. Pour Missouri Break, le film est extraordinaire mais pas l'affiche et puis, le dernier, Chihiro, c'est parce que ça fait rêver." Ce qui l'intéressait le plus, c'était surtout "les arts graphiques". Pour ceux qui n'auraient pas pu assister à la vente, rendez-vous l'année prochaine.
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