La fermeture de classes est un véritable couperet qui est redouté jeudi 16 mars par de nombreuses communes dans l'Orne. Paris a décidé, compte tenu de la baisse démographique et des budgets, que la Normandie devrait rendre quatre-vingt-dix-neuf postes d'enseignants lors de la rentrée de septembre 2023.
Dans l'Orne, quarante et une fermetures de classe ont été annoncées lors d'une première réunion le 28 février, et ce chiffre devrait être confirmé en réunion de Conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN), jeudi 16 mars. Et ce malgré de multiples mobilisations de parents et d'élus à La Ferrière-aux-Étangs, à Flers, à Ecouché, à Ségrie-Fontaine, à Trun, à Ciral, à Gouffern-en-Auge ou à Athis, pour ne citer que ces quelques communes.
"Au-delà de la fermeture des classes, c'est nos villages que l'Éducation nationale et l'État assassinent", explique François Carbonell, le président des maires ruraux de l'Orne, qui, comme tous ses collègues maires de petites communes, constate quotidiennement que malgré les promesses venues du sommet de l'État, les communes rurales doivent faire face à toujours plus de handicap. "Je ne conteste pas la baisse démographique, c'est une réalité, mais fermer des classes, c'est condamner des regroupements d'écoles, c'est condamner des communes, alors que l'on déploie des efforts incommensurables pour boucler nos budgets, pour y garder de l'animation et de la vie", déplore François Carbonell, qui incite les parents et élus concernés par des fermetures de classes, à entrer en contact avec lui.
Ecoutez ici François Carbonell:
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