Le corps a été retrouvé dans la Seine, au niveau de Caumont dans l'Eure, mardi 7 mars.
Très vite, les autorités ont estimé qu'il pouvait s'agir de celui d'Aurélien Chanu, porté disparu depuis une soirée en boîte de nuit à Rouen le 22 janvier.
Un tatouage a permis l'identification
C'est à présent confirmé par un communiqué du procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet. "L'autopsie a permis de constater la présence sur le corps d'un tatouage caractéristique qu'Aurélien Chanu portait à un avant-bras, de sorte que son identité est désormais confirmée", indique le magistrat, sans même avoir besoin de pratiquer des analyses ADN. Le corps avait de plus été retrouvé avec une "tenue vestimentaire correspondant à celle d'Aurélien Chanu lors de sa disparition", ainsi qu'avec la carte bancaire du jeune homme.
Le procureur précise également que l'autopsie n'a pas révélé de traces susceptibles d'évoquer l'intervention d'un tiers dans l'origine du décès, "de sorte que la noyade est l'hypothèse la plus probable", mais le temps passé par le corps dans la Seine ne permet pas de le confirmer complètement.
Des analyses toxicologiques ont été ordonnées pour vérifier la trace d'éventuelles substances toxiques dans l'organisme du jeune homme.
Le père d'Aurélien Chanu est persuadé que son fils a été drogué à son insu, pendant sa soirée dans une boîte de nuit de la rive gauche de Rouen. Des témoins auraient aperçu un jeune homme correspondant au signalement d'Aurélien dans un état second, enjambant les barrières pour plonger dans la Seine depuis le pont Jeanne-d-Arc, la nuit du drame.
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