Cet art floral japonais vous invite, au contraire prendre le temps. “Et plus on y consacre de temps, plus le bouquet aura de la valeur”. Thierry Brune est professeur d’Ikebana à la MJC rive gauche depuis plusieurs années. De retour à Rouen après un parcours qui l’a amené à pratiquer son art dans les lieux les plus prestigieux “J’ai travaillé pour Lachaume à Paris, pour l’Unesco, le château de Versailles”, énumère-t-il.
Atteindre l’harmonie
Sa passion est née quand il avait 16 ans, grâce à une rencontre avec “Elizabeth Carpentier, l’une des pionnières de l’ikebana en France. C’est elle qui m’a initié” et qui l’a introduit dans l’école Sogetsu de Tokyo dont il est aujourd’hui diplômé. “Au Japon, l’ikebana est une véritable tradition, née avec le bouddhisme et la coutume des offrandes florales. C’ est une discipline à part entière, une façon d’être”, presque une philosophie.
C’est aussi un exercice d’équilibre ! “Composé autour d’une variation entre trois lignes : celle du ciel, la plus longue, celle de l’homme, intermédiaire, et celle de la terre, la plus courte”, le bouquet doit tendre vers l’harmonie. Depuis le choix du vase, jusqu’à la touche finale que sont les fleurs, en passant par le dessin des branches, ou la forme et la couleur des feuillages. “C’est un peu comme une peinture, une oeuvre d’art” dont la vocation n’est pas uniquement de décorer. “Installé ensuite dans la maison, il véhicule un message, une poésie. C’est un bouquet d’accueil qui souhaite la bienvenue aux hôtes et les invite à réfléchir” explique Thierry Brune. Tout un art dont il nous invite aujourd’hui à prendre de la graine...
Ariane Duclert
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