Début 2011, un nouveau pic épidémique a même touché l’ensemble du pays. Selon les experts, un affaiblissement de la vaccination en serait à l’origine. “C’est vrai qu’il y a eu un relâchement ces derniers temps”, reconnaît le Docteur Patrick Daimé, médecin généraliste au Petit-Quevilly et secrétaire général du Conseil de l’ordre des médecins de Seine-Maritime. “Nous faisons face à une triple résistance de la population : résistance au geste préventif, résistance à la piqûre et crainte d’effets secondaires du vaccin”.
Complications graves
Pourtant, la rougeole, infection virale très contagieuse, est redevenue un sérieux problème de santé publique. Si elle reste relativement bénigne chez les jeunes enfants, dont la vaccination est généralement proposée à douze mois, elle peut prendre une forme bien plus grave chez les jeunes adultes. “Nous avons constaté une augmentation des cas dans cette tranche d’âge, notamment au sein du personnel hospitalier, remarque le Dr Daimé. Cela pose un réel problème car ils sont en contact avec des patients au système immunitaire affaibli, donc vulnérables”.
Quels sont les symptômes de la rougeole ? Forte fièvre, nez pris, toux, visage rougeaud et larmoyant, et syndrome pseudo-grippal. “Survient ensuite, sous trois jours, une éruption à l’ensemble du corps, accompagnée de tâches blanches sur la face interne des joues, le signe de Koplik”, poursuit le médecin généraliste.
C’est après cette phase que les complications peuvent survenir : surinfection pulmonaire et atteintes encéphaliques pouvant causer des séquelles neurologiques, voire la mort.
La seule arme contre la rougeole demeure la vaccination. Le gouvernement a même récemment appelé les parents à faire vacciner leurs enfants et les jeunes adultes de 18 à 30 ans à suivre le mouvement.
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