C'est la période des portes ouvertes pour les écoles supérieures, mais aussi dans les collèges de la Manche. À partir du vendredi 10 mars, les CM2 pourront découvrir le collège Bucaille-Charot à Cherbourg, André-Miclot à Port-Bail-sur-Mer ou Jules-Verne à Saint-Hilaire-du-Harcouët. Ces portes ouvertes sont importantes pour présenter les collèges aux élèves de primaire, mais aussi pour les inciter à venir dans un établissement plus que dans un autre. Et pour cela, les options sportives peuvent être une solution.
Les élèves de l'option futsal du collège Interparoissial de Saint-Lô ont reçu un maillot tout neuf, financé par le Crédit Mutuel, avec Christelle Leconte la directrice et Lauretta Briard (en rouge) la conseillère de l'association sportive.
Dans le gymnase, les élèves de la sixième à la troisième de l'option futsal du collège Interparoissial de Saint-Lô s'entraînent. Des passes, des courses, des têtes, s'enchaînent sous la direction des professeurs de sport. Noé est en troisième. "L'ambiance est très bonne. On est tous unis, comme une famille. On s'entend tous très bien", assure-t-il, avant d'ajouter : "Même si parfois on se charrie un peu, c'est toujours bon enfant." Tiphaine, en quatrième, partage la même opinion : "Je m'éclate bien ici et je ne suis pas toute seule comme fille." Tiphaine était déjà dans le collège saint-lois quand elle a découvert l'option futsal. Par contre, pour Noé, c'est ce qui a déterminé son choix. "Je ne devais pas du tout venir dans ce collège, mais quand j'ai appris qu'il y avait la section, je suis venu", explique-t-il. Colin, lui, est arrivé de l'école primaire du groupe scolaire Interparoissial. Il aurait pu choisir un autre collège, mais il a préféré rester dans l'établissement privé de Saint-Lô. "J'ai décidé d'y aller, parce qu'il y avait l'option", détaille le garçon.
Une demande des élèves
Pour le professeur d'EPS Maxime Legrand, qui a monté l'option il y a quatre ans, le but n'était pas d'attirer des élèves. "C'était pour essayer d'amener deux, trois billes à nos élèves qui étaient demandeurs", affirme-t-il. Et son collègue et lui étant fans de foot, il leur apparaissait logique de faire cette proposition. Il ajoute : "Je ne sais pas si l'option en soi a un réel impact, parce que je pense que les parents ont besoin de voir la structure du collège d'abord. Les enfants passent beaucoup plus de temps au collège que dans l'option. Mais après, en effet, pour un enfant qui est vraiment spécialiste et passionné de l'activité, elle peut être un réel facteur de recrutement."
Cet exemple du collège Interparoissial de Saint-Lô peut se retrouver ailleurs dans la Manche. Il existe une section voile au collège André-Miclot de Port-Bail-sur-Mer, judo ou natation à Notre-Dame-de-la-Providence à Avranches ou encore basket à Jules-Ferry à Cherbourg. Pour Laurent Lechapelays, le directeur de l'enseignement privé catholique manchois, les options sportives sont des facteurs d'attractivité pour des élèves. Elles peuvent en attirer qui viennent de loin dans le département, voire d'un autre territoire. Il précise tout de même qu'une section sportive ne se monte pas s'il n'existe pas un potentiel en interne. Il n'y a pas de proposition hors sol, juste pour l'attractivité. Le principal du collège André-Miclot tient le même discours. Pour lui, les options sportives sont des opportunités, en partenariat avec un club, mais surtout, "c'est un projet pédagogique avant tout", qui dépend de chaque établissement.
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