Lundi 6 mars, le lancement d'une campagne qui de trois semaines va avoir lieu, pour tenter de faire naître des vocations et de recruter de nouveaux sapeurs-pompiers volontaires au Merlerault : ils ne sont plus que treize, là où idéalement il en faudrait une trentaine…
Manque de pompiers volontaires
La conséquence immédiate de ce manque d'effectifs au Merlerault est que lors d'un appel sur deux aux urgences, ce sont des pompiers d'autres centres de secours alentour qui doivent intervenir, ce qui allonge les délais d'interventions. "Tout le monde, homme ou femme entre seize et cinquante-cinq ans, voire un peu plus sur dérogation, peut devenir sapeur-pompier volontaire", explique le commandant Éric Guais qui est en charge du recrutement des volontaires au centre département d'incendie et de secours de l'Orne, qui précise "notre organisation repose sur des femmes et des hommes engagés dans la protection de la population".
Ecoutez ici le commandant Eric Guais:
Être pompier de 16 à 55 ans
On peut intégrer l'école des jeunes sapeurs-pompiers (JSP) dès l'âge de douze ans et lundi 6 mars les pompiers lanceront un concours dans les écoles du Merlerault et de Nonant-le-Pin. Vendredi 10 mars au soir, ce sera une réunion d'information de la population à la mairie du Merlerault. Puis, les mercredi 15 et samedi 18 mars, ce sera l'organisation de formations aux "gestes qui sauvent". Courant mars, ce sera aussi une sensibilisation à l'usage des extincteurs dans les entreprises.
Le commandant Éric Guais, en charge du recrutement des pompiers volontaires dans l'Orne.
Voir les pompiers en vrai…
Enfin, une porte ouverte sera organisée au centre de secours du Merlerault le samedi 1er avril de 10 heures à 17 heures avec pour les plus jeunes : Le parcours ludique du petit pompier. Pour les plus grands, ce sera l'occasion d'enfiler une tenue pour un parcours découverte adulte. Ce sera aussi l'occasion de rencontrer ceux qui sont déjà pompiers volontaires et de discuter avec eux de leur engagement, de leurs missions, de leur quotidien.
Et le commandant Éric Guais de casser un mythe : "Devenir pompier volontaire n'est pas réservé aux athlètes. N'importe qui dans une condition physique normale peut devenir sapeur-pompier, y compris les femmes."
Dans l'Orne, 83 % de l'activité opérationnelle est assurée par les pompiers volontaires. Leur âge moyen est de 34 ans. 26 % de l'effectif est féminin. 33 % des pompiers volontaires travaillent dans le secteur public, 41 % dans le privé.
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