Ce sont les toutes premières éoliennes marines (en partie) made in Normandie : les pales et nacelles du futur parc de Fécamp, fabriquées et assemblées au sein de l'usine Siemens Gamesa du Havre, vont être acheminées à Cherbourg-en-Cotentin, par bateau, dans les tout prochains jours. Les mâts, fabriqués en Espagne, y seront également stockés, sur le terre-plein des Mielles, en prévision de leur future installation en mer, "à compter de la fin du printemps", indiquent les gestionnaires du projet.
Un hub logistique à Cherbourg
Le port de la Manche constitue en effet un "hub logistique", où seront pré-assemblées les futures éoliennes, notamment leurs mâts, constitués de trois tronçons chacun. Il s'agit de regrouper tous les éléments des machines en un seul point, pour "optimiser les trajets du navire installateur qui mènera les opérations en mer". Des opérations qui mobiliseront environ soixante personnes, à terre, à Cherbourg, et soixante-dix personnes sur le navire.
(4/4) Prochaine étape : l'installation en mer des premières éoliennes normandes à la fin du printemps ! Un chantier à suivre de près 😉 pic.twitter.com/1NMpyJDNXS
— Parc éolien en mer de Fécamp (@EolienMerFecamp) February 28, 2023
À partir du printemps, les éoliennes seront chargées en kits, quatre par quatre, sur le navire installateur. Chaque cargaison comprendra quatre mâts, quatre nacelles et douze pales, qui seront assemblées sur zone grâce à un navire équipé d'une grue.
À noter que le port du Havre abrite aussi, depuis la fin d'année 2022, le jacket (fondations) de la sous-station électrique du futur champ éolien de Courseulles (Calvados), une impressionnante pièce métallique de 50 mètres de haut.
Autre pièce d'un autre parc éolien normand stocké au Havre : le jacket de la sous-station électrique du futur parc de Courseulles.
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